dimanche 7 novembre 2010

Les penseurs on the markets.

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Depuis les grandes centralisations, il m'est difficile de m'y retrouver. Il aura fallu des grands stratèges de l'économie et de la politique en générale pour l'imaginer, la structurer et la réaliser avec les différents intervenants des pôles capitalistes.

Je ne suis pas économiste, mais force est d'admettre la bourde monumentale. J'ai plusieurs exemples sous la yeux. Le Ministère de l'Éducation engouffre à lui seul une bonne part du budget en ce domaine. Il suffit de scruter la hiérarchie, sans apercevoir à l'horizon, l'élève.

Je vous invite à faire un copier coller si vous désirez. Tenez, le Ministère de la Santé pour en nommer un autre qui lui, éloigne les malades. Ah, pi, regardez le dossier des infirmières qui sont incapables de trouver un horaire, sauf par les agences bien sûr. Impossible.

Que les penseurs veuillent uniformiser un système global, j'en suis. Là où mon objection se forge, c'est d'imposer la manière de faire sur tout un territoire, mur à mur. Oui, on peut bien dénicher des économies de coûts, à l'usure, la lourdeur de l'idée première les enfouit.

Ailleurs, je ne crois pas que d'avoir déménagé les entreprises locales (laiterie-boulangerie-etc...) apportent tant d'avantages. Encore là, la recherche des économies de coûts en a accéléré la transformation. Notre pain, le lait et les viandes, bien étalés dans nos supers-marchés, s'appauvrissent avec l'ajout de toutes sortes de produits.

Imaginons, un arrêt dans une méga usine de transformation ; cela aura pour effet d'influer sur tout le processus commercial. Voici un exemple qui soutient cette thèse ; un coup de froid à un endroit de la planète qui détruit toute une culture provoque une rareté et par magie, une hausse des prix.

La loi de l'offre et de la demande, en s'y enfermant, transforme nos vies et la dénature. En délocalisant les citoyens des petits marchés, en les mutant ailleurs et plus tard, en les mettant à pied, les stratèges gagnent ce pourquoi ils sont, détruire.

Je clos ce billet en parlant de nos étudiants. Ils ne sont pas des marionnettes et leurs enseignants, une espèce de girouettes mal intentionnées. Cessons alors de les enfermer dans une bureaucratie vide et onéreuse.

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