samedi 27 mars 2010

Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec

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J’oubliais. Celui qui détient des records comme hockeyeur pro, Monsieur Roy, cumule ses succès dans un amphithéâtre de 15 milles sièges. Il pari gros mais gagne gros. Même qu’une année, en compensation, Expo-Cité lui accorde un rabais à la location ; 1$ pour le Colisée Pepsi. Le hasard, faisant bien les choses, cette année là, marque l’entrée de l’onéreuse entente avec Angelo Esposito. Y a pas que ça ; les succès aux guichets progressent d’année en année. Abonnements record. Assistance totale, depuis 2003, une moyenne de +13% par année. Le savoir faire de cette organisation ne se dément plus.

En gros, deux exemples avec des succès indéniables. Un secret ? Le savoir faire. D’autres villes réalisent aussi des succès. Néanmoins, le tiers des équipes de la Q livre un combat difficile. Oui, les succès sur la glace sont mitigés, et oui, les organisations éprouvent une difficulté sérieuse de gouvernance, même récurrente. Le gouverneur de chacune des équipes sait ça. Tous autour de la table, les gouverneurs se rencontrent et représentent une réalité, la leur en premier.

En 2010, plusieurs formations (6) prétendent à un printemps long et lucratif. S’ils en sont, c’est qu’ils auront connu souvent une saison faste. Le succès attire le succès. Une organisation participante aux séries d’après saison, ajoute des revenus importants. Depuis toujours, c’est là que la vente des abonnements se matérialise le mieux. Tout le reste, la restauration, boutiques souvenirs et autres objets promotionnels moussent les bénéfices. Manœuvrer dans le carré d’as, ajoute 8 parties, au minimum, ou additionner des revenus extraordinaires.

Exhibons l’intégrale ou la parfaite ; la participation aux matchs d’après saison allonge le calendrier. Une huitième de finale assure un minimum de deux parties, la quart de finale, deux autres, une demie, deux autres et une grande finale, 2 autres parties. Ce scénario est rare, alors ajoutez une couple de série en 6, les revenus explosent. Pour une petite machine c’est une manne qui épongera des pertes ici et là ou alors, facilitera un programme de stabilisation et de recrutement ; 20, 25 % des revenus annuels ce n’est pas.

Lors des réunions des gouverneurs de la Q, les finalistes du carré d’as sont plus respectés qu’ils ne l’étaient. Je ne dis pas qu’ils étaient des parties négligeables par le passé. J’affirme cependant qu’ils ont gagné des points. Tellement, que le seul aspect stabilité renforcit les prises de décisions. La régie interne de la Q, que ce soit par le commissaire ou ses officiers, s’en trouve influencer. Qu’elle soit d’un petit marché ou d’un moyen, elle n’aura cependant jamais le même poids qu’un grand.

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