vendredi 26 mars 2010

Douleur de catho.

Je le dis sans ambages, je n'ai pas mal à l'âme. Ma douleur est ailleurs. Vous pourrez toujours m'interroger, ça ne changera rien au déroulement de cette infamie qui ne cesse de finir. Vous avez probablement deviner à quoi je fais référence.

Je reviens à ma douleur et à celle des gens sensés, le péché ou l'impuissance. Les perversions appliquent une douleur indescriptible à une victime. Ce mal dure longtemps et laisse des cicatrices. Rarement s'évanouit-il ?

L'être de perversion se souvient possiblement d'avoir été victime. Cette douleur le conduit à reproduire ce mal. Sinon, il y a bien eu une première fois. Un peu comme un cauchemar s'installe dans la nuit, une première fois.

L'adage qui dit ; là où est l'Homme, tôt ou tard, jaillit son humanité. Et bien, Il est venu sur terre pour nos imperfections et nous racheter. Juste pour ça.

Le vêtement que porte le monstre importe peu. Un climat de confiance prévaut, une attention tendre puis, la malveillance et c'est le calvaire. Mon Église n'y échappe pas. Les acteurs silencieux et complices doivent être jugé. Ils subiront un châtiment, il adviendra tôt ou tard.

Je m'oppose à la généralisation facile. Lorsque l'observateur dit les prêtres pédophiles, il fait fausse route. Le juge accusera l'Individu jamais la robe.

5 commentaires:

  1. Évidemment, on ne pourra jamais accuser l'Église de pédophilie. Il n'en demeure pas moins que lorsque ses officiers se rendent coupables d'actes inacceptables, ces actes n'en demeurent pas moins inacceptables.

    Quand de gros bonnets (et possiblement le pape lui même) se rendent coupables par complicité ou par non dénonciation de crimes ayant détruit des centaines de vies, c'est très difficile de passer outre.

    L'actuel Benoit XVI a-t-il, oui ou non, passé l'éponge sur des monstruosités ?

    Généralisation facile ou non, l'étau semble se resserrer.

    L'histoire (ou une histoire parmis tant d'autres) est simple : Un prêtre encule 200 petits gars sourds qui ne sont pas en mesure de porter plainte. Plusieurs années plus tard, l'affaire se retrouve sur le bureau du cardinald Ratzinger. Par grandeur d'âme, il passe l'éponge parce que le pauvre prêtre pédo de robe est à l'article de la mort.

    Ciboîre, comment va la vie des 200 victimes qui ne se sont pas encore suicidées ?

    Quand on considère ce genre de bombe, que vaut encore la robe ?

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  2. ma douleur est là.

    au fait, combien de Présidents d'État soutiennent des atrocités, des Présidents économiques se commettent, le peuple ne les rachètent-ils pas ?

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  3. Tu as un bon point.

    Sauf que lorsque l'on veut imposer un code de moralité à la planète (ou même uniquement à ses ouailles), il faut que l'on respecte le sens moral de la majorité.

    Et le gros bon sens moral est de dénoncer, et non protéger, des gens qui brisent et gâchent des vies.

    En ce sens, Joseph Ratzinger a erré et il n'est assurément pas blanc comme neige.

    Aux dernières nouvelles, il aurait protégé et même offert l'asile à un prêtre pédophile alors qu'il était archevêque de Munich. Ce prêtre pédophile en a profité pour récidiver...

    http://www.lexpress.fr/actualites/1/le-pape-accuse-d-avoir-couvert-les-abus-sexuels-d-un-pretre-en-allemagne_857964.html

    Ce n'est pas chic. C'est vrai que c'est triste par contre.

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  4. c'est odieux.

    mais bon, la réalité de l'Église Catho est bien humaine et peut sembler être déculotter. pas pour moi, car le sacrifice est toujours là.

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  5. Je ne veux pas m'acharner. Ce n'est vraiment pas mon but. L'Homme peut être vil et en entraîner d'autres dans sa chute.

    Joyeux Dimanche des Rameaux.

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