jeudi 1 janvier 2009

2008 suite...

Qui dit 2008, se remémorera les périodes électorales, les préliminaires et l’acte proprement dite. Écoutez, l’appel aux urnes américaines a intéressé la planète et de ce fait, les canayens, de tous acabits colorés. Nous étions tous démocrates, non ? Qui osait prétendre son allégeance à une autre voie, à haute voix ? Même Palin, ne pouvait renverser This Fact. Pourtant, les urnes au nette ont dévoilés une quasi parité. Les changements souhaités s’effectueront par Obama, l’homme de la situation. Ceux qui l’envient auront tôt fait de déchanter, puisque les dossiers s’entrechoquent aux portes des axes éloignés. Ici, au Canada, les deux gouvernements qui nous affectent, auront convoqués les citoyens. Populairement indésirable, ces deux décisions permettaient à l’un comme l’autre de se mesurer. L’appel fédéral affiche un renversement causé par le favori lui-même, Monsieur Harper. Le Québec, encore le trouble fête, initiera une fin, grotesque dans la forme et le contenu, celle du chef Dion. Ignatief s’avance tel l’express à un terminal bondé ; gare à la foule, maintenant Monsieur le Premier. Plus près, l’homme des rouges remporte un pari audacieux. Ce sera le désintéressement des jeunes ADéQuistes qui seront les artisans du résultat mitigé de ce gouvernement. La Madame de Charlevoix aura beau se targuer de la pêche, ses filets d’appât s’effilochent subtilement. L’éternel juvénile, Mario Dumont, s’exécute devant la défaite et décapite ainsi un parti illusoire. L’année qui s’amorce ne changera pas beaucoup la donne.

1 commentaire:

  1. Ce fut une années très poche politiquement sur la scène fédérale et provinciale. Je ne considère pas que l'on ait avancé beaucoup...

    Je crois que l'ADQ avait sa place. Du moins, il permettait de changer la dynamique du discours sclérosé. Dans le fond, depuis 30 ans, nous sommes divisées entre social-démocrates de centre-gauche libéraux et social-démocrates de centre-gauche péquistes.

    L'ADQ nous aurait permis de changer la donne et de refocuser le débat entre la gauche modérée et la droite modérée. L'ADQ a profité du désarroi fédéraliste et du désarroi souverainniste pour se faufiler dans l'opposition. Malheureusement, l'ineptie et le manque de profondeur de l'ADQ auront eu raison d'eux.

    J'aurais aimé entendre Dumont et Khadir s'affronter sur la place publique. Je crois qu'il est temps de brasser les cartes au Québec. Des vieux routiers qui n'ont rien fait d'autres que des promesses comme Charest, Marois ou Dumont, c'est ce qui ralentit le Québec.

    À quand un renouveau de la classe dirigeante ?

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