lundi 7 janvier 2008

Une recherche.

Cette semaine, je répondais à une publicité pour une recherche médicale. Cette étude concerne les effets secondaires de médicament en lien avec le cholestérol. Enfin un rendez-vous venait en début d’année. Lors de cette unique rencontre avec la préposée, j’ai dû lire un document explicatif avant d’entreprendre la procédure. La brochure portait le cigle de l’UQAM. Au-bas de chacune des pages, le sujet devait apposer ses initiales. Jusqu’ici rien de très sorcier n’est-ce pas. La lecture terminée, je remis la feuille à la préposée en lui signifiant que je n’étais plus intéressé. Aussitôt, l’air étonné et poli, elle me demande si j’avais des questions. Laconiquement, je la remerciai et lui dis, aucune.

À la lecture, plusieurs constats justifiaient ce refus. Un, l’investigation scientifique concernait une partie du génome, plus succinctement, certains aspects de mon ADN ; hum ! Deux, elle est non rémunérée mais je me dis, « allez, un bon geste, sois pas radin ». Trois, la recherche exige une prise sanguine de quelques millilitres et d’uriner dans un petit pot ; encore là, rien pour écrire un topo. Tout cela sous le couvert de l’anonymat avec une codification connu par moi seul.

C’est au paragraphe suivant que mon rejet s’amorçait ; petit a, aucun résultat ne me serait divulgué suite à cette participation. Petit b, qu’il garderait mon identité, sauf si j’abandonnais l’étude, durant cinquante ans. Petit c, un renoncement litigieux à la suite des atteintes scientifiques ou autres.

La science n’est plus ce qu’elle était. Elle veut, légitimement, poursuivre sa connaissance de l’être humain et ainsi, poursuivre sa lutte vers un mieux être de l’Homme. Notre société, aveuglément, entérine la loupe scientifique et de ce fait, occulte la moralité des spécimens. Notre monde médical, par des gestes ordinaires, outrepasse ses objectifs, si noble en apparence.

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