lundi 7 janvier 2008

Les Iraniens ou les Yankees ?

À l’approche d’un détroit pavé d’or noir, deux belligérants voguent et jouent à qui est le plus fort. Ce duel d’outre-mer, comme citoyen du monde, j’y assiste tel un forçat enchainé. De plus, cette provocation, étant la seconde depuis moins de 6 mois, me semble empreinte d’un poids, conjoncturel ? L’axe du mal, pour Bush et ce qu’on en sait, c’est la république Islamique. Alors, je cesse-là tout questionnement, en disant aux commandants de l’armada yankee ; « allez ! foutons le bordel ». Onze septembre, Al-Qaida, Ben Laden, arme de destruction massive (ADM or WMD) manipulé par Saddam, muslim nuclear bomb, tout pour la conjoncture. Celle-ci laisse place à l’hégémonie de la terreur, arabe ou étatsunienne ? Un être sage dirait : « je vaincrai cette peur qui ne me conduit nulle part, tel un malvoyant dans la noirceur ». Un politicien sage répétait à qui voulait bien l’entendre ; jadis nous avons eu des liens d’amitié avec Saddam Hussein et Ben Laden, que s’est-il donc passé ? Aujourd’hui, mon gouvernement s’entend bien avec Karzai, Talabani et Musharraf, un pakistanais doté d’une arme d’ADM, nuclear bomb. Autre temps, autre mœurs.

1 commentaire:

  1. Pour répondre à un des quarante points de ce billet, je tiens à dire que je ne considère pas Mahmoud Ahmadinejad comme une innocente victime.

    Il est d'ailleurs fortement critiqué chez lui. L'inflation fait des ravages, l'économie stagne et ci ce n'était pas du pétrole et du gaz naturel, le pays serait en ruine.

    La population iranienne, beaucoup plus ouverte sur l'Occident qu'on ne pourrait le croire, commence sérieusement à regretter l'avoir élu en 2005, surtout chez les jeunes. Je ne serais pas surpris qu'il soit éventuellement démis par l'Ayatollah.

    Ses positions dogmatiques et sa rhétorique anti-américaine agressive, de même que son manque de jugement (on n'a qu'à penser au négationnisme de l'Holocauste) contribuent à le rendre de moins en moins populaire.

    Même chez les immams, plusieurs ne comprennent pas son acharnement anti-américain. Il n'a pas le pragmatisme ni l'intelligence politique nécessaires pour gouverner selon moi. Il est à des années-lumières d'un homme comme Hugo Chavez par exemple.

    De plus, la fragillité de son économie, de son armée et de ses réseaux logistiques semblent lui commander la prudence et la réserve. Ses manoeuvres belliqueuses en mer, provoquées ou non, sont un non sens pour quiconque comprend la précarité de sa situation. S'il a à coeur les intérêts de son peuple, qu'il agisse donc de manière à éviter la provocation inutile. Malgré tous leurs défauts et leur politique étrangère agressive, trop souvent injuste et grandement impérialiste, les Américains pourraient ramener l'iran à l'âge de pierre en moins d'un mois.

    Espérons juste que Bush ne commette pas la même erreur qu'Eisenhower qui avait laissé à son successeur, Kennedy, une situation pourrie et pratiquement sans issue autre que le conflit à la tombée du rideau.

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