samedi 2 octobre 2010

Pierre Foglia !

J'aime bien ce bonhomme, s'il en est ; il n'a que 10 ans de plus que moi. Une plume comme la sienne, un trésor. Lisez ses chroniques, tenez, celle d'aujourd'hui.

PF aura vécu de près un avènement historique, inoubliable pour plusieurs ; La Crise d'Octobre. Ce fût-là, à mon souvenir, une crise politique cauchemardesque. J'avais alors 19 ans. La présence militaire ici, en région, a été quasi invisible. J'étais au courant de quelques arrestations, sans plus. Rien à voir avec les détachements armés de Montréal et les centaines d'arrestations.

Lors des bulletins à radio-can, la lecture des mémos felquistes par Montreuil me troublaient pas mal. Même largement en accord avec leurs plaidoyers sur la société d'alors, les moyens radicaux, les bombes, les enlèvements, tous ça, me semblaient inappropriés. Tuez une mouche avec une masse, c'est quasiment pareil.

Les réactions de Trudeau m'ont, à l'époque, semblé en rapport avec le niveau d'inquiétude. Relativement loin du conflit, sans l'apport des médias visuels, imaginez mes petites angoisses ? La loi sur les mesures de guerres du fédéral aura été un symbole fort. Malheureusement, le décès du Ministre LAPORTE aura été un prélude à cette crisette.

Je ne peux mettre de côté la réalité des guerres et des conflits sanglants dans le monde, incomparable avec ce chapitre de notre courte histoire. Quand même, l'évoquer démontre qu'ici, l'humeur social régule les intempestifs repus.

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