dimanche 7 juin 2009

Il était une fois...

Il était une fois tout un royaume en effervescence. Du moins, d’apparence ils en étaient. Le Seigneur des lieux avait réunis tous les paysans de la Seigneurie. Tous ses fermiers, du plus riches aux plus pauvres, se massaient autour de lui, attentifs. Chacun arrivant de sa terre, d’où qu’elle soit. Tous les fermiers bénéficiaient d’un lot hérité, dont ils étaient tous fiers et loyaux. Bien que le jardin, de l’un et de l’autre ne montraient pas d’attrait tous aussi verdoyant, chacun s’enorgueillissait de sa possession. Du lot, presque tous ravitaillaient la Seigneurie du mieux que faire se peut. Pour d’autres, néanmoins, tout semblaient si simple et par si peu d’efforts. L’heure venue, les fermiers étaient présents afin de renouveler leur cheptel vieillissant. Des étalons forts et vifs se retrouvaient tous dans l’énorme stalle ornée d’effervescence. Du plus léger au plus lourds, tous provenaient de tant de contrées, de coins. Sauf, que du groupe, certains racés tardaient. Certains commandaient du repos. Pour d’autres, ce sera la sorte de carotte ou la racine ; soit la plante par trop de ver, mette tout un cafouilli chez l’étalon. Pour la majorité des gus, la liberté de la bête ne dépend pas du lieu. L’ars sera le blanc ou andrews, l’éleveur n’en a que faire. Qu’huberdeau s’en lave les pattes, nul ne s’en réjouit, sauf bien sûr, les personnages avides et avachis. Le Seigneur de la Seigneurie ne possède ni d’édit, ni réponse. Il se plie à la règle du sous-entendu des plus puissants des fermiers. Ceux-ci n’ont que faire des plus pauvres, ils sont. En attendant, ils se gardent tous les racés, qui ne tarderont plus. La populace de la Seigneurie, d’où qu’ils soient, savent tout. En un mot, en autant qu’ils gagnent un jour. En autant qu’ils savourent le moment venue, le jour glorieux par tant d’efforts.

1 commentaire:

  1. ce texte définit l'humeur des fans de la LHJMQ. La frustration qui les gagne ne fait pas l'objet d'une grande révolution. Stéphane Leroux en parle sur RDS. Écoutez-le.

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