mercredi 24 juin 2009

Bonne Saint-Jean à Tous !

La fête nationale des Québécois (1977), des filles aussi, méritent qu’on la souligne de plusieurs façons. Avant tout, je vous rappelle qu’à la source, cette fête païenne ciblait le solstice d’été. Bon, passons et revenons au canayen. Un plus certain, tout le monde au Québec est au férié, ou presque. Moi, il est payé comme si je travaillais. Que je suis bête c’est le sens du congé férié, non ? Et bien non, car c’est un congé chômé et payé. C’est ainsi pour la grande majorité des gens, car c’est l’objectif du décret de la fête (1925). Hier soir, c’était le rendez-vous de foule partout. Le lieu que je retiendrai en ce moment, c’est le show alternatif qui avait lieu dans un quartier de l’Île de Montréal. Là où les cous bleus ne sont pas invités. Vous savez, j’ai tendance à être un cou bleu. Dans ce cas-ci, à tout réfléchir, c’est pas la fête du français au Québec, mais bien la Nationale (1977) ; donc de tous les québécois. Alors, toi le cou bleu, fait pas ton red neck. J’ai tendance à confondre la fête national des canadiens (1834), elle aussi souligné le 24 juin par son saint patron, Saint-Jean le Baptiste. La première parade remonte en 1874. Du coup, le cou bleu vient de remonter au Bas-Canada. Pour tout dire, le terme canadien définissait la population majoritaire française du Bas-Canada. Du coup, je me sens plus fidèle à mes fêtes ancestrales en ayant le cou bleu. Dernière observation plus terre à terre. Dans mon Québec actuel, je suis étonné que l’on cherche pas à éliminer l’expression Saint-Jean de la fête. Peut-être l’est-elle et que les gens conservent cette mauvaise habitude ? Moi, je préfère ce lien culturel à tous ces toponymeux heureux du fait de séparer le religieux de mon histoire de cou bleu.

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