dimanche 29 mars 2015

Les Miens s'éteignent aussi...



Depuis le décès de Tante Hélène le 1er décembre 2014, l'ombre de la mort éclipse le peu de soleil de nos courtes journées d'hiver.  Maman, le 5 mars 2015, provoque l'émoi au petit matin rue Grant, à Longueuil.   Puis, vingt jours passent avec une certaine appréhension.  Ça y est, mercredi de cette semaine, son jeune frère, Jocelyn, s'éteint héroïquement sur son dernier lit.

Pour tout dire, mon Oncle Jocelyn a enjolivé nos vies.  Écoutez, dès mon enfance et celle de ceux qui l'entouraient, ses animaux cohabitaient presqu'avec lui.

Le premier cheval que j'ai monté c'est grâce à lui.  Selon mon souvenir, c'était tard à l'automne, j'étais fiévreux et il m'avait assis juste au bas de la crinière.   On a trotté en montant Hunt, viré à gauche face à Saint-Patrick-College, encore à gauche sur Neilson.  Dans ses bras, je me sentais tellement en sécurité. J'étais guéri.  Mes mains touchaient le cheval foncé, l'odeur et tout, un moment inoubliable.

Mon oncle était un homme de son temps.  Cependant, le respect qu'il éprouvait pour ses ancêtres l'inspirait fortement.  Sa rigueur de choriste fût son chant du cygne.  Mon Oncle lègue à tous ceux qui l'entendaient, ses nombreux solos.  


Sa famille aura été pour moi le symbole de la stabilité.  Ci-dessous, vous retrouvez l'esprit familial de nos réveillons.  Mon Oncle et Tante Esther y étaient tout le temps.       


Gauche à droite : Pierre, Steeve, Johanne, Patrice, Sylvia, Patricia, Josée, Élisabeth, je donne ma langue le chat est sorti cette aprem, la petite c'est Sonya Villeneuve (fille de Pauline Doucet) et François.

Pour finir, le 25 mars 2015, jour de l'Annonciation à Marie, oui, à 16 heure 40, au lendemain de son 75ème anniversaire, Steeve et Tante Esther verront et entendront son dernier souffle.  Mon Oncle Jocelyn nous laisse tous avec tant de souvenirs qu'aucune distance dorénavant nous en séparera.





3 commentaires:

  1. J'ai bien connu tes oncles Albert, feu Rémi et feu Jocelyn, condoléances mon ami.par Jean-Guy Lapierre.

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    1. Merci bien JGL, en passant, j'ai vu ton grand-frère et sa douce cette aprem. a+

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  2. Je le connais depuis mon adolescence et pourtant les mots me manquent pour décrire cet homme incomparable. Tu as dit presque tout ce que j'aurais pu écrire moi-même. Il ne craignait pas la mort, mais avait de la peine à l'idée de nous quitter, famille et amis, tous, tant que nous sommes ! Un homme de cœur et un homme d'honneur qui mordait dans la vie... voilà, grosso modo, ce qu'il était !

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