dimanche 19 janvier 2014

La Prière et le sacré ; + que des us et coutumes...



Jeudi matin, la Cour Suprême Canadienne acceptait la cause MLQ vs Ville Saguenay visant la prière et les symboles religieux dans les salles de conseil des municipalités Canadiennes.

Je vais élaborer en premier lieu sur les accessoires comme les icônes, les crucifix, les statues ou statuettes etc...

Historiquement, la statue visée (Sacré-Coeur-de-Jésus) par la poursuite est un cadeau que les pompiers avaient donné à ville Chicoutimi en rapport avec un incendie mémorable.  Ceci dit, l'histoire du Québec et de ses municipalités, pourvu qu'on s'y attarde, détermine le bien fondé du sacré dans nos institutions.

Historiquement, le Sacré-Coeur a sa raison d'être mais possède aussi toute sa portée théologique.  De plus, le sacré, qu'on le veuille ou non, favorise un décorum aux délibérations.  Je et tous nous savons  que le sacré n'empêche nullement les divergences relatives aux débats.   

À ce sujet, les évêques révélaient dernièrement que le crucifix du Salon Bleu (sacré) représente plus qu'un patrimoine historique.  Il exprime et symbolise toute une philosophie favorisant entre autres choses la recherche d'une bonne entente.  Si l'ensemble des membres d'une assemblée n'y voient qu'un objet patrimonial, rien de surprenant qu'ils ou qu'elles n'en perçoivent pas la présence théologique.

Deuxièmement ; dans les salles des délibérations d'un conseil de ville, en admettant que les membres du conseil soient en accord, je ne voie pas d'empêchement à la lecture d'un texte, religieux ou non.  Pourvu bien sûr, que le conseil en décide ainsi.  La seule condition que j'émettrais serait que le temps de lecture fasse parti de l'Ordre du Jour de l'Assemblée.  Ainsi, le public et ou les personnes intéressées, en consultant l'Ordre du Jour, n'ignoreraient pas la préséance des membres du conseil. 

Ce qu'il faut comprendre, ça, même un athée de bonne foi peut le saisir ; la prière évoqué par les membres du conseil est collective et pour un croyant, elle n'est pas anodine.  La récitation d'un texte à haute voix rencontre les buts de la prière, ou l'invocation unanime.  Pour un croyant, la lecture prend à ce moment là tout son sens.

Le conseil, en optant pour une minute de silence, exclut la puissance du groupe et l'intention précise du groupe en lien avec le contenu du texte, religieux ou non.  Les assemblées délibérantes méritent que les participants coordonnent une première intention, l'objectif du texte lu.

Pour finir, des personnes qui se réunissent en assemblée sans objectif commun ou sans intentions communes risquent la confrontation.  Pourquoi ne pas s'entendre dès le départ sur des souhaits ?



   

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