samedi 27 août 2011

Un bon Jack !!!! "clic"


Oui, et tout le monde le dit, en parle, en boucle même, Monsieur John Gilbert Layton, "c'était un maudit bon gars". Toujours souriant, tel un homme heureux. On dit que pour être heureux, il ne faut rien attendre des autres. Était-ce le cas ? Je crois que je pourrais l'affirmer.

Tous conviendront cependant qu'on ne peut vraiment juger le politicien. Sans être passé par le pouvoir, il nous est difficile d'estimer ses politiques réels. Lorsqu'un parti, même Orange, grimpe tout en haut, ses actions diluent le programme. Même le bon Jack devient plus nuancé.

Mais sa dernière victoire électorale arrive comme un legs à tous les canayens. Tout spécialement, pour les citoyens de la Belle, blasés, tannés, frustrés ou usés d'être relégués dans une constante contestation. Voilà, fini le boudage, comme on dit ici, des enfants capricieux.

Monsieur Duceppe, sniffant la menace, avait dit lors du débat, un peu de manière hautaine, " Monsieur Layton, j'espère que vous savez que vous ne serez pas premier ministre après le 2 mai...", il ne se doutait sûrement pas que ce serait la fin du Bloc, sinon, l'agonie lente.

Vers la fin de la dernière campagne, je me remémore encore les phrases indignes de Gérald Larose. Prenez ce petit bout d'anglicisme, trop méprisant en tel circonstance, "ce sont des crosseurs", que Larose avait machouillé envers le clan orange, en appui au Bloc, menacé.

Je sais, sans le bon Jack, il est fort possible que le Bloc ait passé la rampe. Il est possible que mon député ait reçu la récompense de ses commettants, et bien non. On s'offusque chez les perdants d'avoir placé des anglos sur le territoire de la Belle. Pi, un cochon Orange vaut bien un cochon du Bloc.

Je termine ce billet en déplorant le départ d'un soldat de la démocratie. Vous saurez, c'est comme ça. La mort, on y a tous droit, c'est un incontournable. Les Oranges du pays pourront toujours se dire que leurs chefs fût un des grands du Canada. Un Être tenace convaincu de sa mission jusqu'au bout.

2 commentaires:

  1. Il faisait de la politique autrement, propre et positive depuis longtemps. C'était lui, un vrai, branché sur les autres, qui souhaitait l'amélioration du sort de tous, plutôt que le niveau de sa cote dans les sondages. Il va nous manquer, mais sa vision survivra et de là ou il est, il va y veiller.

    Daniel Lavertu, Chicoutimi

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