samedi 6 août 2011

Des routes, des ponts et des réparations.


Les métropoles du monde contribuent à leur propre perte. En regardant Montréal, une petite métropole, force est d'admettre qu'elle ne fait pas exception. Les élus municipaux n'y changent rien par opportunismes creux.

Oui, vous verrez ici et là des exceptions doués d'une certaine vision d'avenir. Trop souvent, vous ne les verrez pas longtemps. Ils passeront pour des radicaux écolos ou alors des hurluberlus esseulés puis ignorés aux urnes.

Pourtant, les évidences actuels démontrent à quel point ils voient juste en exigeant des changements. Les dernières tendances démographiques vers la banlieue ne font qu'aggraver la situation. Les mêmes gens qui refusent de modifier leurs comportements, signent les premières revendications toujours onéreuses.

Soit, ils sont aveuglés par une course insatiable du gain ou soit ils sont de vulgaires ignares en calcul arithmétique. Les deux sont aussi une possibilité. Les solutions aux montréalités du jour, dès l'aube québécoise, sont très limités. À court terme, sans une profonde révolution individuel et collective, un leurre.

J'irai de mes propositions.

- La première, le péage sur toutes les voies d'accès à l'Île de Montréal pour les automobilistes. Genre 10$, pour aller se virer sur l'île. S'y stationner, le double des tarifs actuels.
- La seconde, prioriser sur les voies d'accès à Montréal, le transport des marchandises et le transport en commun. Bien sûr, sans péage.
-Les trains de banlieues, le métro et les bus dans le 450 et le 514 à demi tarif pour ceux qui s'abonnent aux mensualités.
-Les stationnements réservés pour le transport en commun en banlieue seront à tarif réduit. Auto-suffisant en rapport avec l'entretien quotidien.
-Limiter les sorties de la ville à une voie avec péage, genre 5$.
-Exécuter les réparations sur les ponts et sur toutes les infrastructures de la région en priorisant celles de Dorval.
-Les péages s'ajouteraient à un fond réservé aux travaux sur les voies urbaines montréalaises, en priorisant les grands artères.
-Mettre sur pied un comité provincial de citoyens qui verrait à la mise sur pied d'un transport en commun rapide.

Avis aux intéressés ; discutez entre vous des différentes avenues de solutions, ce ne sont que des propositions, un point de départ afin de dicter aux élus, vos priorités citoyennes.


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