Ce défilé n'en est pas un. Je veux dire, de mode ultra-chic ou, une parade trompettes, tambours et castagnettes, encore moins. Il s'agit plutôt d'un passage entre le Pakistan et Kaboul, capitale Afghane ; 450 km.
Pour moins de 300$ par mois, des hommes exercent le même métier que moi. Mon parcours, vous le devinerez, ne ressemble en rien à celui emprunter par les routiers Pakistanais. Leurs tracteurs tirent sur 2000 km le ravitaillement pour les forces de l'OTAN. Ils démarrent à Karachi, traversent le Pakistan du sud au nord, puis le passage, à la queue leu leu.
Vous saviez certainement, que plus de 150,000 soldats forment cette force dites de libération. La guerre qui s'y déroule nécessite qu'on la gave par tous les moyens, entre autre, cette route. Cette zone parapluie est patrouillée par la police Afghane et de retour de permission, aux Talibans.
Ces convois routiers risquent gros. Nous pourrions penser que ce corridor étroit en montagne représente l'endroit le plus dangereux et bien non ; le plus périlleux, la route Pakistanaise.
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