jeudi 1 novembre 2007

René Lévesque 1922-1987.

L’âge de la retraite, entre parenthèses, sonnait pour lui qu’il quittait sa vie. Je me suis toujours interrogé sur le véritable René Lévesque, l’homme et le politicien. J’apprécie encore le souvenir de ses discours sur la réalité québécoise. Mon intérêt pour la politique a grandit avec lui. J’attache encore beaucoup d’importance à la politique et peu d’individu soulève, par leurs présences médiatiques, mon enthousiasme. La passion qui l’animait, pour le Québec et son peuple, me touchait profondément. De même, l’amour qu’éprouvait son peuple pour lui concordait avec celle qu’ils éprouvent pour les Leclerc, les Richard, les Favreau, les Lelièvre et combien d’autres encore. L’élément anecdotique que je retiens fût la photo des 11 premiers ministres Canadien, précédent la conférence constitutionnelle de novembre 1981. Le seul qui se distinguait par son allure d’exception, c’était lui ; plus petit que les autres, sa main gauche dans la poche du pantalon gris et la cigarette aux doigts de la main droite, humble sourire inquiet, les cheveux en broussaille, un veston à carreaux pâle et légèrement froissé.

Je me souviens…

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