vendredi 23 novembre 2007

Pour tout dire.

L’Église, la mienne, celle qui subit tant d’agression, la subit-elle avec panache et dignité ? Moi et vous tous le constatez. La cible de tant de maux ne terminera pas là sa décroissance. Tel un clochard, elle ira se blottir là où elle est la plus brillante, en Église.

Au même moment, la société ne s’en tiendra pas meilleure. Regardons ces Chine de Mao, même avec une économie en croissance historique, se verra affubler de tous les malaises ; de l’esclavage à la déchéance humaine en passant par les droits universels triturés. Les décideurs politiques épris de pouvoir ne gèrent que les résultats financiers.

Pendant ce temps là, les organisations dites développées assistent passivement à la torture et aux génocides des plus petits. Imaginons une seconde que ces sociétés, les nôtres, froides à l’idée de croire les deviendraient. L’Église en se transformant en communauté fervente et reconnaissante de ce qu’elle possède, à l’exemple de la Thérèsa, d’un abbé Pierre ou d’un Jean Vanier, en omettant pas les comportements répréhensibles certes, ne pourra que bonifier notre société plus pauvre sans elle.

Pour tout dire, sans foi ni loi, les sociétés se meurent et croupissent avec elles la tradition et le désir de devenir meilleur. L’Église et toute sa loi persiste et signe car il ne peut en être autrement, et j’en suis.

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