samedi 7 décembre 2013

commotion cérébrale...



Presque tous les jours, ce trauma apparaît à la nouvelle.   Parfois à la une, l'incident fera pourtant trop de victimes.  Le sport demeure le principal facteur ou je dirais plutôt que la façon de faire du sport, en est le responsable.

Souvenez-vous de l'instructeur au football américain qui récompensait monétairement celui qui blessait un adversaire.  Convenons que les organisations sportives bénéficient outrageusement de ses coups vicieux car les foules en raffolent.

Hier, j'étais au match de mon équipe junior.  L'un des joueurs de l'équipe local est apprécié pour ses mises en échec.  Moi le premier je l'apprécie.  Toutefois, le jeune réduirait sa vitesse que l'impact serait moins néfastes et tout aussi pertinente.  

J'aimerais ici porter votre attention sur ces mises en échec.  On accuse aisément la vitesse, le lieu d'impact et la qualité des équipements.  Effectivement, ces cuirasses modernes protègent bien mais menacent tout autant.  

Ajoutons que le respect entre les joueurs eux-mêmes est une désolation.  Certains observateurs et spécialistes du sport émettent des idées, comme la réduction du nombre de joueurs.   Pour eux, trop de joueurs marginaux sont utilisés diminuant ainsi la qualité des prestations.

Les coups portés à la tête sont problématiques. Les dangers de négliger les autres parties  du corps sont néfastes.   Heureusement, la tendance des grands circuits professionnels de pénaliser systématiquement  les coups vicieux se confirme.

Néanmoins, dans les sports de contacts modernes, la réglementation offre les plus grands paradoxes.  On permet des coups dangereux parce que l'adversaire s'offre comme cible ; soit qu'il a la tête basse ou simule une vulnérabilité volontaire.  Je dois rappeler ici que la mise en échec est une tactique de jeu soit pour limiter l'action de l'adversaire ou soit pour accaparer la rondelle.  Les joueurs qui exercent ce type de prise de possession prouvent leur talent.

Pour finir, au hockey féminin, une compagnie a mise au point un casque avec transmetteur qui mesure les impacts à la tête.  Les instructeurs reçoivent les données et interprètent l'utilisation de la joueuse si la gravité de l'incident l'exige.

Les sports modernes appliqueront des restrictions et des incitations  selon les implications financières.   La science médicale joue un rôle primordial en autant que les esprits étroits du sport et le machisme se privent d'obscurantisme.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire