vendredi 27 avril 2012

Gabriel Adolf Nadeau-Dubois

Le jeune Adolf porte-parole de la CLASSE manipule le verbe comme la sémantique et ce, bien rémunéré. Ce meneur d'idées plaide une résistance, "écoutez bien le document", mais aussi en brandissant le carton rouge en effigie. Ici et là, son discours change en alternance, c'est selon...

Mise au point. Les étudiants bloqués de leurs cours n'ont rien d'un TOUT révolutionnaire. Demandez leurs ?

"Non à la hausse ?"

C'est plus concis que de surfer sur les ondes médias, ici et là en étudiants. Ensuite, mixer toutes les luttes de classes ailleurs, c'est de la triche.

Tous les cartonnés rouges ne sont pas non plus, tous des étudiants. La CLASSE flirte dangereusement avec l'anarchie et le dictat monocorde en maquillant la casse masquée en marche. Les multiples manifs montréalaises infligent à toute une population un médicament miracle forcé. Mieux, avec toutes ces violences, l'acharnement dont ils font preuve les trahissent.

J'avoue que les idéologies méritent certes une attention ponctuelle.

Rendez-vous aux urnes merdes ! Présentez-vous ! Organisez-vous en officialisant la démarche, dans les règles.

Au passage, j'aimerais bien que cette organisation montre pattes blanches. Différents observateurs rapportaient que les différents quorum d'assemblée, que le recensement étudiant et que tout le système de votation nourrissaient le doute et la défiance.

Le PQ n'est plus digne d'être un parti en arborant le carton rouge. Il se déguise par souci d'opportunisme en restant silencieux sur leurs intentions réelles ; du gel à une hausse X.







10 commentaires:

  1. Cher Alain,

    Je suis très surpris de votre prise de position. Cette virulence envers les étudiants, et envers le syndicat LA CLASSE et son porte-parole, Gabriel Nadeau, me laisse pantois. Comment vous, vous réclamant de la gauche, puissiez assimiler la gauche radicale à l'extrême droite ? Vous comparez un jeune étudiant qui joue le jeu démocratique à un dictateur qui a fait tuer des millions de morts, et dont les valeurs et les idées sont au total opposé de celui-ci ! C'est complétement injuste et disproportionné. Son crime ? Défendre ses idées !

    Cette grève n'est-elle pas légitime ? Vouloir augmenter de 70 % les frais de scolarité n'est-ce pas scandaleux ? À des étudiants qui travaillent fort pour décrocher un diplôme qui perd de sa valeur, en ayant une job à côté, pour la plupart d'entre eux, pour assurer une part de ce financement. Une part seulement car celui comprend aussi le paiement d'un loyer et de toutes les charges qui en sont liées, sans compter la bouffe et l'argent de poche. Un grand nombre d'entre eux sont donc dans l'obligation de contracter un prêt. Ce qui signifie qu'en sortant de l'université, ces travailleurs en devenir sont déjà gravement endettés. Ils sont déjà très courageux d'accepter d'étudier dans ces conditions. Aujourd'hui on veut leur mettre la tête sous l'eau. N'est-il pas légitime que ce mouvement se lève pour exprimer leur désaccord avec le gouvernement en place ? N'est-il pas légitime qu'ils aient leur mot à dire sur ce qu'il leur concerne directement ? N'est-il pas légitime qu'une fraction du peuple réclame un progrès social ?
    Pourquoi ne pas employer vos forces contre le gouvernement libéral ? Ceux-là qui sont partout au pouvoir sur la planète et qui à l'heure actuelle font souffrir les peuples du monde entier et pillent ce que la nature nous a donné ?

    Si la réforme devait passer, ça signifierait que les étudiants s'endetteront encore plus davantage. Et surtout qu'on disqualifierait un nombre encore plus important de jeunes à prétendre suivre des études. Et ceux-là sont des gens issues de notre classe sociale, ceux qui ont un salaire qui leur permettent tout juste à vivre ! Car cette politique qui menée est une politique contre les pauvres ! Car les riches eux n'ont pas vraiment de soucis à se faire. Ils fréquenteront toujours les mêmes grandes Écoles dont les études sont financés par ''papa''.

    De plus, une grève n'est pas une partie de plaisir ! Vous devriez le savoir ! Ces jeunes perdent de l'argent, une session d'études, font des marches pour revendiquer leur mécontentement, s'organisent en réunions, et sont dans un bras de fer acharné avec le gouvernement. Ne faudrait-il pas là voir leur courage ? Ne faudrait-il pas plutôt les encourager ? Les appuyer ? Être fier de leur détermination à ne pas vouloir se laisser marcher sur les pieds ?

    Alain, on n'est pas obligé d'être d'accord sur tout. Mais de grâce ! Ne nous trompons pas de combat ! Ce combat-là est aussi le vôtre ! C'est le combat de notre classe !

    Amicalement,

    Grég.

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  2. Merci Greg de débattre, j'écris en somme, en fin de compte pour débattre. Ce que je n'aime pas du combat de la CLASSE c'est qu'il se comporte comme eux, les gros qu'il voudrait au gibet.
    Greg, j'ai assisté à de nombreuses réunions dans ma vie et je n'aime pas la manipulation. Entendons-ns, d'où qu'elle vient, c'est un pas à reculons. Je veux bien qu'on reconstruisent par devant et les types comme lui qui se vautrent dans de beau discours mielleux, je n'aime pas ça.
    Quoi qu'on dise Greg, le gouvernement élu actuel ne me plaît pas du tout et vous le savez. Cependant la majorité des étudiants qui lutte sont certes valeureux mais ça ne donne pas une crédibilité à la violence. Oui, l'infiltration par le désordre public n'excuse pas d'être infiltré et la complaisance de personnages masqué non plus.
    Je valoriserai autant que je le pourrai des états généraux afin de bien piéger les problèmes qui concernent les hautes études et les études collégiales. Le duel radical n'est pas souhaitable car nous ne sommes pas dans une dictature mais en démocratie.
    Le jeune leader qui se dit seulement un porte parole du carton rouge n'est au fait qu'un être autoritaire prêt à tout pour faire passer des idées, même les plus sordides pourvu qu'il gagne.
    Ici, à l'université, en assemblée générale, le vote à main levée a rejeté le boycot. Les étudiants d'une faculté se sont réunis et ont voté pour le boycot.
    Certaines assemblés ont votés contre et l'exécutif une fois les contres sorties ont appelés à un second vote à main levée, tu trouve ça valeureux.
    Ensuite on allègue être légitimé de faire un arrêt, un boycote qu'on voudrait assimilé à la grève même s'il s'agit d'un service à recevoir et non d'un emploi, qui admet-le n'a rien à voir avec un travail qui génère un dû, le salaire.
    J'essaie d'être compréhensif Greg, jte le jure.

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  3. Greg encore une chose. Hitler ne s'est pas construit en un jour. Il aura fallu au départ qu'il séduise avec une cause, une manipulation quelconque devenu grosse comme l'horreur.

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  4. Alain,

    Je ne sais pas d'où vienne vos sources, mais si elles viennent tout droit de la télévision je peux vous assurer qu'elles sont calomnieuses. Les médias sont pour la plupart privés et appartiennent à de grands groupes qui tentent de protéger leurs intérêts.

    D'abord lorsque vous mentionnez les discours mielleux de Gabriel Nadeau, je ne les ais pas entendus. Il faudrait alors les faire découvrir...

    Lorsque vous dites : ''Le duel radical n'est pas souhaitable car nous ne sommes pas dans une dictature mais en démocratie.'' Pourquoi le mot ''radical'' vous fait peur ? Prendre un problème de façon radicale, c'est résoudre le problème à partir de sa racine. Ce n'est donc pas autoritaire d'être radical mais raisonnable.

    Quant à la démocratie, on nous en rabâche sans cesse les oreilles. Mais cela mérite d'être nuancé : certes la démocratie libérale (démocratie représentative) laisse des espaces de liberté pour pouvoir exprimer certaines des idées qui prônent une alternative. Mais c'est néanmoins une démocratie restreinte. Une démocratie où la pluralité est inexistante dans les médias, où elle est absente dans les entreprises, qui donnent un moyen de s'exprimer aux élections au peuple mais un moyen qui s'efface entre chaque élection... Et je pourrais ajouter la liste. Alors si vous voulez vraiment parler de dictature, elle n'est pas là où vous le pensez...

    Quant au porte parole de LA CLASSE, il n'est en rien un dictateur ! Ça c'est le côté exagéré et déformé de vos propos. Et encore une fois, il ne suffit pas d'accuser sans apporter la preuve. Le comparer à Hitler c'est facile et tellement injuste ! Hitler ne s'est pas fait en un jour c'est certain. Mais qui se construit en jour ? Tout le monde qui se construit politiquement ne se construit t-il pas en un jour ? Donc cette accusation ne peut fournir un argument à votre rhétorique contre le combat des carrés rouges. Et puis pour continuer sur Hitler, dois-je vous rappeler qu'il a été aidé par les grands capitalistes de l'époque, et des partis politiques de droite, qui disaient en voyant le front populaire monter : ''plutôt Hitler que le front populaire'' ? Et de ces gens-là, il y a avait des proches du général De Gaulle lui-même. Tout ça on ne l'apprend pas dans les médias évidemment mais dans les archives. Et qui a résister contre Hitler ? Et ce sont les Rouges ! Les mêmes que vous accusez aujourd'hui d'être des graines de tyrans.

    En ce qui concerne l'élection à mains levés, que vous semblez regretter, fait parti des modes de srutin. C'est un vote de délibération : ça se passe comme dans les AG universitaire, dans des conseils d'entreprise, à l'assemblée nationale française, au conseil des nations, dans les mairies. Elle est surtout employée lorsque l'on recherche un maximum de rapidité. Donc rien non plus d'anormal, à moins que vous ayez autre chose à ajouter.

    (la suite dans une prochaine publication)

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  5. (suite et fin)

    Vous dites également : ''Le jeune leader qui se dit seulement un porte parole du carton rouge n'est au fait qu'un être autoritaire prêt à tout pour faire passer des idées, même les plus sordides pourvu qu'il gagne.'' Là encore ce propos n'est pas vraiment raisonnable. Déjà où sont les idées sordides ? Là aussi il faudrait clarifier vos propos, car ce qui est clair pour vous ne l'est pas pour moi. Pour avoir un débat constructif, il faut avant tout justifier les propos qu'on met en avant. Donc ? Quels sont les idées sordides qu'il prône ? Enfin vous dites qu'il est prêt à tout pourvu qu'il gagne. Moi je vois qu'il est prêt à se donner beaucoup, mais Gabriel Nadeau est un être raisonnable et réfléchi. Il organise un mouvement, et un fort mécontentement ! Heureusement qu'il y a des gens comme lui. Heureusement qu'il y a des porte parole pour canaliser cette force de façon constructive !

    Enfin je vois que vous insistez sur le fait que la grève des étudiants n'en est pas une. L'argument que vous invoquez c'est que les étudiants n'ont pas de salaires, et cela a l'air de vous suffire. Comme si le salaire était l'unique raison valable pour laquelle on doit se battre ! Là il faut revoir les fondamentaux : la grève n'est pas le lieu où on demande à son patron une petite augmentation de salaire. Non c'est bien plus large que ça ! La grève fait parti d'une lutte qui oppose les intérêts particuliers de chacune des deux classes : la classe des employés contre celle des capitalistes. C'est une lutte entre deux mondes opposés ! Et ici en l’occurrence c'est le cas ! Car le parti libéral, veut augmenter les frais étudiants, en réponse à la pression faite par les grandes firmes qui veulent que les universités deviennent encore plus rentables ! Donc cette grève, ne vous en déplaise, en est bien une ! Et une sacrée grève en plus ! Déjà historique ! On en parle partout dans le monde !

    Enfin, concernant la violence du mouvement étudiant, n'existe que dans le vocabulaire médiatique ! Au contraire, la violence se trouve de l'autre bord ! Celui des capitalistes et leurs relais que sont les partis de droite, les libéraux, qui font constamment la guerre aux pauvres, aux plus faibles, aux ''a-normaux'', aux pays du sud, à la planète, aux immigrés, etc ! Elle est là la vraie violence, et pas du côté des petits syndicats étudiants qui ont si peu de moyens ! Il y a eu deux ou trois vitrines de cassé et les gens s'en étonnent ??? Les gens sont de plus en plus à bout ! Ce phénomène là est normal ! Mais d'affirmer haut et fort, sûr de soi-même, que c'est la faute aux organisateurs qui, eux, tentent d'organiser des actions pacifiques, c'est proprement choquant !

    Un dernier point Alain. Nous sommes entrés dans une crise de grande ampleur qui a bien failli éclater le système qui est à bout de souffle ! On a éviter de très peu la catastrophe... Et cette crise n'est malheureusement pas terminée. On a posé ici et là quelques rustines au problème. Mais rien n'est est réglé. N'est-il alors pas le moment propice pour changer ce système ?

    Amicalement,


    Grégory.

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  6. Greg j'ai placé là un vidéo. As-tu regardé en entier le discours ?

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  7. Oui oui Alain je l'ai visionnée entièrement !

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  8. Oui je l'ai écouté ! Et j'approuve ! Ses mots sont une bouffée d'air !

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  9. Alors, tous les subterfuges sont bons à condition de convaincre. Car c'est de ça qu'il s'agit Greg. La démocratie possède bien des défauts, tous l'admettent et moi de même. L'individu dont nous parlons, n'est ni de gauche ni de droite. C'est un mégalomane qui jongle avec le code morin, la sympathie aveugle et la complaisance d'opportunistes véreux. Hier soir, à Victo, le théâtre d'un groupuscule de manifestants "étudiants" démontre la façon de faire des véreux.
    Greg, je suis de gauche ou de droite on s'en tape. Ce qui se passe là, en ce moment, frise la folie d'une urgence autre qu'un boycott aux hausses scolaires et d'accessibilité.

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  10. ''tous les subterfuges sont bons à condition de convaincre.'' Qui a dit ça ? Personne il me semble...

    De dire que Gabriel Nadeau est un futur dictateur en puissance, c'est lui donner trop d'importance. Il me semble qu'il est bien confortable de lui jeter tous les tords. Ça permet de dissimuler les problèmes sociaux qui sont exponentiels dans nos sociétés occidentales. Il est certain qu'il est plus simple de se voiler la face, de faire l'autruche, que d'assumer que le système capitaliste est par nature violent et que la société risque de le devenir davantage si on laisse faire les politiques libérales.

    Ce qui me questionne, c'est que de ces problèmes-là vous en faites fi et vous n'en dites mots. Qui ne dit mots... Je n'ose le croire, mais tout ça manque quand même de nuances. J'ai l'impression, dite-moi si je me trompe, que peut-être vous vous laissez guider par vos émotions et par la peur plus que par la raison. Charest et sa clique ont une stratégie : dévier le problème en construisant un personnage démoniaque en la personne de Gabriel Nadeau, dont les médias sont le relai complice de cette manœuvre. J'en sais quelque chose pour avoir étudier le fonctionnement des politiques libérales à travers son histoire. C'est ce qu'ils font depuis fort longtemps : construire un ennemi intérieur ou un ennemi extérieur pour dissimuler les vrais problèmes, et obtenir l'appuie de l'opinion publique dans l'application de leur politique qui sont en faveur de l'oligarchie financière dominant le monde.

    Alors quoi ? Le mécontentement, la colère et l'indignation des gens n'existent pas ? Ne sont-ils que des personnes faiblardes et désœuvrées à la recherche d'un gourou ? Sont-ils si bêtes, si abrutis qu'ils ne peuvent s’apercevoir qu'ils se font manipuler ? Le problème est que ces gens, dont il est question, sont des étudiants. Ils étudient et sont au courant davantage que le reste de la population en général de ce qui se trame. Alors je regrette mais on n'est plus dans les années 30. Les gens sont informés, et ont un niveau d'instruction bien supérieur des populations de cette époque. De plus ils sont davantage conscientisés depuis quelques années. Alors oui, ils s'invitent sur le terrain politique. Alors ça suffit le mépris à leur égard. Pas vous en particulier, mais tout ceux qui embarquent dans le piège que leur tend Charest et compagnie. Ça suffit ! Ce que réclame les syndicats étudiants ce sont des progrès sociaux et défendent les intérêts du peuple ! Pas la terreur ! Que Gabriel Nadeau fait parti d'un syndicat, pas d'un parti politique !

    Je vous inviterais aussi, Alain, à regarder ce qui se passe ici en Europe. En Grèce, en Irlande, en Espagne, en Italie, et ailleurs... Les gens, et pas seulement les étudiants sont dans la rue pour affronter les politiques libérales qui s'attaquent à eux, avec l'aide du FMI qui est le bras armé de la finance. Cette explosion sociale qui jailli partout sur les continents n'est pas une coïncidence, mais sont les effets du libéralisme économique et politique, qui prônent des politiques d'austérité... En France, sarkozy a promis d'effacer le pouvoir des syndicats s'il est réélu : ''s'attaquer aux forces intermédiaires'' comme il dit, c'est à dire de s'attaquer aux contre-pouvoirs qui font démocratie, hérités de Montesquieu !

    Enfin à mon tour, je vous invite à visionner cette vidéo qui prouve à son échelle où se trouve réellement la violence : http://vimeo.com/40577072

    Grég.

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