samedi 5 juillet 2008

Jaco Pastorius

En virevoltant sur le net, j’ai découvert un musicien sublime et torturé. Jaco, le bassiste, présente ici une pièce hors du commun, Slang. Je perçois son jargon mélodieux et son dialecte déchirant lors des crises. Il me semble que la fin de sa courte vie dévoile bien une personnalité torturée. Souvent, les musiciens ressentiront d’un autre, le génie de l’instrument. Ce sera d’ailleurs l’étiquette de meilleur bassiste de tous les temps et du dernier vrai bassiste du jazz contemporain. La fin trouble dans laquelle il s’engouffre, illustre la souffrance intrinsèque mais aussi la complaisance innée de l’enfermement en soi. La tragédie innommable de ces malades, disons-nous, cache bien des mystères. Un ami musicien me raconte un jour qu’il avait connu un phénomène musical accroché à son instrument, même s’il ne l’avait plus, il en jouait sans cesse…

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