vendredi 1 juin 2018

Les joueurs de la Q ...

Voici un débat à faire et à compléter surtout !

Le hockey au Canada mérite bien qu'on s'y attarde un peu car notre sport national, c'est le hockey.

Ce qui m'incite à en parler, c'est le débat actuel amené par la World Association of Ice Hockey Players Unions (WAIPU).  Cette association veut en autre chose une reconnaissance aux joueurs de la Q à la loi des normes du travail en amendant l'article 1 du projet de loi 176.  J'ai aussi entendu ce midi le député de Québec Solidaire (Guillaume-Nadeau-Dubois) plaider pour la cause des jeunes de la Q.

Je suis un partisan de ce niveau de jeu et je détiens un abonnement depuis de nombreuses années.  Disons que depuis l'évènement Roy-Nadeau, notre junior majeur a changé. À mon humble avis, il a généré une presque révolution jusqu'au niveau supérieur de ce sport. 



Ces images avaient donné naissance à l'intrusion du politique contre la culture de notre sport national dont le junior majeur.

Les 18 organisations de la Q entretiennent des liens d'affaire étroit avec 2 autres circuits ; les 3 regroupés forment la LCH.  Les 2 autres circuits ont au niveau de leur code du travail respectif, des législations différentes.  Excluons pour l'heure les autres entités.  De même, dans la Q, certaines provinces ont légiférées à ce niveau.  Encore, revenons pour l'heure aux équipes de la Belle Province et sa législation.

Donc, il s'agirait d'amender afin de réintégrer les jeunes sportifs aux lois des normes du travail.  Les défenseurs de cette mesure prétendent que la Ligue de Hockey Junior majeur du Québec est une ligue professionnelle et devrait se comporter comme telle.   

1- reconnaissance d'un statut de travailleur aux joueurs étudiants.
2- établir une échelle salariale en lien avec les salaires accordés dans ses activités.
3- revoir les bourses d'études.

Voyons les assistances depuis 2010, saisons et séries éliminatoires : 


J'ouvre ici une parenthèse.  La fluctuation aux guichets que l'on constate n'est pas attribuable seulement aux changements de culture et de l'arbitrage.  Le développement de notre hockey mineur doit être révisé et amélioré afin de contribuer à rehausser le niveau des jeunes joueurs.
  
Les assistances procurent 60% des revenus des organisations de la Q.  On doit aussi accepter les différences entre chacune des organisations.  Certaines réalisent des surplus tandis que d'autres, voire une majorité, opèrent année après année, avec le rouge.  Majoritairement, les villes retiennent les franchises en accordant des avantages aux gestionnaires et de ce fait reconnaissent leurs retombées.

En contre partie, les organisations garantissent plusieurs avantages aux jeunes ; soins médicaux, pension, déplacement, équipement et études plus un cachet monétaire payé par la ligue. 

Plusieurs questions :

1- certains observateurs crient à l'exploitation de jeunes travailleurs  
2- plusieurs reprochent à ces circuits, dit de développement, de s'en mettre plein les poches
3- plusieurs exigent l'allégement du calendrier
5- la qualité de jeu ne fait pas partie du débat

Pour ma part, la venue dans les circuits pros nord-américains de joueurs européens indiquent une faiblesse dès notre hockey mineur.  Plusieurs dans un passé récent relèvent cette faiblesse technique et surtout structurelle.  Voici les observations d'un québécois-suisse ;

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Oui, ce n'est qu'une opinion vous me direz.  Je rétorquerais poliment ; "parlez-en à Richard Martel qui tient ce même discours depuis des lunes".

 à suivre...
       












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