samedi 8 février 2014

La Charte Québécoise, une fourberie...

Primo, il existe déjà ici au Québec, dans les archives et ailleurs, une Charte des droits et libertés.  

Pourquoi donc en ce temps-ci, une autre Charte ?  Voilà, on a un gouvernement de catastrophes en catastrophes minoritaire qui suscite un dialogue de catastrophes afin de dissimuler ses incapacités à gouverner le quotidien.  Les constats d'incompétences sont d'ordres économiques et tout autant, ailleurs.  

Alors la Charte de la laïcité est une entourloupe verbale et une stratégie nocive.  Ces malheureux constats me permettent d'évoquer du Machiavel ''divide et impers".  Oui, la polarisation du débat entre religieux et athée, entre les régionaux et la métropole, formule bien les intentions électoralistes des Pquistes.  De la division naît un pouvoir.  

Ce qui me permet de dire que les cibles de la Charte sabotent indéniablement les libertés (Chap I, 3.).  On allègue l'égalité homme et femme alors que dans l'absolu, c'est un traquenard.  C'est certain que devant la loi nous sommes tous égaux, peu importe la race, le sexe et patati et patata.  Pourtant on dit aux citoyens de ne pas faire ci ou ça.  Surtout aux femmes.  

En écoutant ce débat, on voudrait interdire la libre expression.  Les gens qui vivent ici ont droit à leur intégrité de facto.  La preuve d'impartialité n'a rien à voir avec l'apparence des gens.  On condamne le messager avant même le message.  Incroyable non ?

Le comble, ces jours-ci, on saupoudre et subventionne les comtés prenables.  Dans le berceau du souverainisme,  très peu d'annonce car on placerait un cochon, qu'il serait élu.  Non, on a ciblé une quinzaine de circonscription qui sont prochartes en semant des petites ou grandes sommes.  Et comme du temps de la Grande Noirceur on va droit devant, avec un intégrisme laïc en lavant blanc plus que blanc.  

J'écrivais ailleurs que ; '' Depuis quelques élections provinciales, je ne Pquisse.  Dorénavant, je CAQuisse..."  Votez au Québec, tout particulièrement, ce n'est pas simple.  On nous impose un bipartisme étroit.  La venue de Legault et des ex-ADQuistes, paria des médias, nous offre pourtant 
une alternative valable.  Ce nationalisme pragmatique adopte en tout premier lieu une gouvernance réaliste, à distance d'un syndicalisme étroit.   



Le printemps érable a laissé des traces de casseroles et de manifestations.  Nous avions alors à faire aux Libéraux, à une autre culture, celle du laisser faire.  Une seule élue a décrié cette culture en exigeant une enquête et c'est Sylvie Roy (CAQ).  Un seul a plaidé contre la culture de la corruption, Duchesneau(CAQ).   Des deux autres grands partis, rien, quedal.

Non, on se devra de patienter six longs mois pour enfin voir le parti Québécois se prononcer et exiger une enquête.  Pourquoi, six longs mois  ?  À cause d'un deal et de la proximité entre la FTQ et les PQuisse.  Vous me trouvez loin de la Charte et bien non, car la dite Charte voile tout l'espace public, une réalité accablante.


       

Merci à 

Christian Quesnel








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