mardi 4 février 2014

Fonds de Solidarité ou le fond des choses...


En tant que membre de ce fond, je m'indigne des faits et gestes de ses gestionnaires.  En signe de protestation, je ne peux m'en retirer par un interdit des règles.  Je me dois donc de subir ces sombres entourloupes qui font la une.  

Je viens tout juste de recevoir l'état de ma soixantaine d'actions.   On m'apprend que depuis une décade, mon placement s'accroît régulièrement.  En prenant de la valeur, intéressante somme toute. Pourquoi alors cracher dans la soupe de ce mouvement ?  Parce que c'est de la magouille.

À travers tous les témoignages,  la Commission Charbonneau divulgue les dessous de ce fonds de placement avoisinant un syndicalisme douteux, relié à des fréquentations politiques de haut niveau et du cercle interlope.  Je place ici les évidences.

Les enregistrements téléphoniques de la Commission nous éclairent sur la proximité du monde politique.  Pas une communication mais plusieurs impliquent le Parti Québécois.  C'est ce qui explique la lenteur à exiger une commission d'enquête.

Le Parti Libéral reviendra dans l'actualité par la voix d'Accurso et de son copinage avec la FTQ, voire, ses amitiés avec Dupuis secondé du trésorier Brandone.

Les syndiqués et les épargnants doivent s'en remettre à des instances supérieurs pour scruter les activités du Fonds de Solidarité et de la Fédération des Travailleurs du Québec.  Les assemblées des deux entreprises intimideraient n'importe qui.  Je le répète, seul un instance supérieur changera la donne.   

Malgré le retrait des acteurs, les nouveaux venus siègent en conduisant les affaires comme si.  Oui, ceux-ci s'apprêtent à amener certains changements.  Je n'oublie pas cependant que l'un des affiliés n'a toujours pas été réintégré.  Ken Pereira est toujours exclus comme un malfaiteur.  Pourtant, son crime aura été utile pour le monde syndical et la société Québécoise.  

Le pdg actuel, Yvon Bolduc (2006),  est toujours présent.  Le type adopte une culture d'affaire déjà formatée.  Jusqu'à présent me semble-t-il, il n'est pas mieux que Massé, Lavallée ou Arsenault.  J'ai entendu le témoignage des deux derniers ainsi que celui de son collègue à la Solim, Guy Gionet.   Je qualifie la situation d'inquiétante.

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