vendredi 7 septembre 2018

Étude concernant les élus municipaux. I




Lors de l’assemblée des éluEs de Saguenay le 6 août dernier, plusieurs sujets ont retenus mon attention, les allocations aux éluEs tout particulièrement.  On ne doit pas ignorer les changements démocratiques apportés lors de l’élection 2017 supposant une plus grande implication de tous.  Il va de soi que de favoriser le dialogue consensuel, le nombre d’intervenants et les minutes d’interventions, c’est une recette drôlement exigeante.  De plus, 15 districts au lieu de 19, l’aspect territorial amène une autre perspective. 

Vous devinez que la quantité de réunions se multiplie.  La générale d’une assemblée municipale d’après-midi n’épure pas tout, bien au contraire.  Oui, on réduit quelques crêpes chignons publiques en soirée mais pas les différents.    Ce n’est pas tout, les 3 conseils d’arrondissement, la 15aine de comités et commissions sont aussi boulimiques.  Oui, ce sont des atouts puisqu’ils correspondent aux activités et services qu’offrent les grandes villes à ses citoyens.

Pire, ce n’est pas parce qu’on fusionne un ensemble de municipalités, qu’elles perdent leurs caractéristiques historiques.  Ce serait ridicule de croire que plus rien du passé n’apparaît entre les gens parce qu’on a changé une structure.  
"Prenez l’exemple du nom de notre ville ?  La haine était si forte entre la population voisine que le nom de la nouvelle ville ne devait pas être Chicoutimi, même en esquivant toutes perspectives historiques."

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On ne doit pas ignorer la présence des éluEs sur le terrain.  Les 15 districts ont pris de l’expansion.  Examinez ce tableau, on réalisera plusieurs choses.  Ville de Saguenay est la 7ème des villes centres au Québec pour sa population. Pour sa  superficie, elle est 1ère.   Le tableau ci-bas illustre bien des éléments importants ; leur superficie en km2  et leur population au km2.  Je vous dirais qu’à la vue de ce tableau, j’ai réalisé la démesure.

A


Questions de l’heure...

Lors de cette assemblée toujours, la hausse des revenus accordés aux éluEs ont intéressée les citoyens.  Ce sujet ne vient pas directement des éluEs municipaux mais ils en héritent.  Ce que j’en comprends, c’est ceci ; le gouvernement fédéral imposera en 2019 les allocations de dépenses jusqu’à ce jour non imposées.  Les conseillers et les maires ne modifieraient rien que personne s’en offusquerait.  Les éluEs rejettent les pertes monétaires à venir et rejettent le statu-quo.

Parenthèse ; un argument citoyen s'amène.  "La décision d’imposer l’allocation de dépenses affectées aux éluEs était connue avant l’élection.  Les candidats connaissaient déjà l’impact de cette mesure.  Alors, de parler de hausse à la sauvette après l’élection, c’est de l’opportunisme."  

Je vous fait un aveu ; 2 semaines avant l’élection, j’ai averti mon conseiller que je le verrais moins souvent et que ce mandat sera toute une commande. 

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Voici certaines données* visants la grande ville et ses arrondissements relevées en 2017 ;    


*Tous ces chiffres pourront variés selon le recensement 
B

Cette affiche montre bien la réalité depuis l'élection 2017 et des subtilités importantes dont on doit tenir compte.  Nul besoin de suivre un conseiller dans son quotidien afin de soupeser toute sa tâche.  Mais, à la vue de ce tableau, j'aimerais bien estimer le salaire de base et les allocations de dépenses imposables par surcroit (2019).  Prenons comme exemple, la population des districts et leurs caractéristiques géographiques. Par ailleurs, je trouve inutile de comparer le traitement  que les autres municipalités s'allouent en considération des écarts cités au tableau A.      

Pour celui de la Maire, j'y reviendrai. 




/à suivre ...




P/c per capita

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