Lors de l’assemblée
des éluEs de Saguenay le
6 août dernier, plusieurs sujets ont retenus mon attention, les allocations
aux éluEs tout particulièrement. On ne doit pas ignorer les
changements démocratiques apportés lors de l’élection 2017 supposant une plus
grande implication de tous. Il va de soi que de favoriser le
dialogue consensuel, le nombre d’intervenants et les minutes d’interventions,
c’est une recette drôlement exigeante. De plus, 15 districts au lieu
de 19, l’aspect territorial amène une autre perspective.
Vous devinez que la quantité de réunions se
multiplie. La générale d’une assemblée municipale d’après-midi
n’épure pas tout, bien au contraire. Oui, on réduit quelques crêpes
chignons publiques en soirée mais pas les différents. Ce
n’est pas tout, les 3 conseils d’arrondissement, la 15aine de comités et
commissions sont aussi boulimiques. Oui, ce sont des atouts
puisqu’ils correspondent aux activités et services qu’offrent les grandes
villes à ses citoyens.
Pire, ce n’est pas parce qu’on fusionne un ensemble de
municipalités, qu’elles perdent leurs caractéristiques
historiques. Ce serait ridicule de croire que plus rien du passé
n’apparaît entre les gens parce qu’on a changé une structure.
"Prenez l’exemple du nom de notre ville ? La haine
était si forte entre la population voisine que le nom de la nouvelle ville ne
devait pas être Chicoutimi, même en esquivant toutes perspectives historiques."
On ne doit pas ignorer la présence des éluEs sur le
terrain. Les 15 districts ont pris de
l’expansion. Examinez ce tableau, on réalisera plusieurs choses.
Ville de Saguenay est la 7ème des villes centres au
Québec pour sa population. Pour sa superficie, elle est 1ère. Le
tableau ci-bas illustre bien des éléments importants ; leur superficie en
km2 et leur population au km2. Je
vous dirais qu’à la vue de ce tableau, j’ai réalisé la démesure.
Questions de
l’heure...
Lors de cette assemblée toujours, la hausse des revenus accordés aux éluEs ont intéressée les citoyens. Ce sujet ne vient pas directement des éluEs municipaux mais ils en héritent. Ce que j’en comprends, c’est ceci ; le gouvernement fédéral imposera en 2019 les allocations de dépenses jusqu’à ce jour non imposées. Les conseillers et les maires ne modifieraient rien que personne s’en offusquerait. Les éluEs rejettent les pertes monétaires à venir et rejettent le statu-quo.
Parenthèse ; un argument citoyen s'amène. "La décision d’imposer l’allocation de dépenses affectées aux éluEs était connue avant l’élection. Les candidats connaissaient déjà l’impact de cette mesure. Alors, de parler de hausse à la sauvette après l’élection, c’est de l’opportunisme."
Je vous fait un aveu ; 2 semaines avant l’élection, j’ai averti
mon conseiller que je le verrais moins souvent et que ce mandat sera toute une
commande.
Voici certaines données*
visants la grande ville et ses arrondissements relevées en 2017
;
B
Cette affiche
montre bien la réalité depuis l'élection 2017 et des subtilités importantes
dont on doit tenir compte. Nul besoin de suivre un conseiller dans son
quotidien afin de soupeser toute sa tâche. Mais, à la vue de ce tableau,
j'aimerais bien estimer le salaire de base et les allocations de dépenses
imposables par surcroit (2019). Prenons comme exemple,
la population des districts et leurs caractéristiques géographiques. Par ailleurs, je
trouve inutile de comparer le traitement que les autres municipalités
s'allouent en considération des écarts cités au tableau A.
Pour celui de la Maire, j'y reviendrai.
P/c per capita
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire