lundi 13 octobre 2008

L’eugénisme légalisé.

En lisant ce texte, j’avise les lecteurs, d’un humanisme inapproprié, d’avouer leur eugénisme inapproprié. Dans l’histoire humaine, les civilisations ont opté à maintes reprises pour l’élimination des sujets dit handicapants ou encombrants. Déjà, chez plusieurs espèces animales, la mise à mort dès la naissance d’un rejeton faiblard, ne scandalise personne sauf les âmes sensibles. Laissons-là le monde animal et tournons-nous vers notre monde riche et structuré. En tout premier lieu, j’admets qu’il est préférable de voir un nouveau né, dès la conception, avec tous ses membres. L’anxiété naturel précédent l’accouchement, fait parti de ce projet désiré par la future maman et le futur papa. Ce, bien entendu, dans un monde idéal. Partant de là, toutes les manipulations de nos sociétés évoluées et opulentes ne doivent pas tomber dans la facilité eugénique ou l’élimination des sujets handicapants. La conception d’un être humain, désiré ou non, devra tôt ou tard être encadré par une loi qui ne laisse aucun doute. Je veux dire, assujetti d’une identité accordée dès la conception, peu importe les motifs. Il l’est déjà dans le cas des bébés désirés. Nos sociétés ne doivent plus banaliser la vie de l’être mais bien l’accompagner. Les effectifs médicaux actuels peuvent allouer à l’individu un suivi précis et adapté à toutes les circonstances ou presque. De même, nos organismes modernes s’appliqueront à bien évaluer le portrait parental et d’y apporter toute l’attention pour le mieux être de notre devenir. Les investissements accordés bénéficieront à toutes nos sociétés enrichies de ses nombreux sujets distincts et imparfaits, ne l’oublions jamais.

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