C'est faisable ? Constat simple ; plus de 3000 hockeyeurs des équipes juniors majeurs de la LCH n'appartiennent pas à des entreprises homogènes. Au fait, les 62 organisations bénéficient de revenus importants, pour les uns substantiels, tandis que pour d'autres, ils ne suffisent pas. On ne peut donc aborder le problème, joueur par joueur, ou encore équipe par équipe.
Donc, Canadian Hockey "LCH" et les 3 ligues deviendraient les seuls entités légitimes. Encore là, même entre ces 3 ligues (celle de l'Ouest, de l'Ontario et de celle du Québec) les disparités sont nombreuses ; en nombre de joueurs, en revenus et je le répète, à géographie variable.
Ceci dit, que recherche donc les promoteurs pour ces jeunes sportifs ?
Le salaire ? La sécurité ? La dignité ?
Ceux qui suivent les activités des trois ligues répondraient qu'aucun joueur junior aujourd'hui n'est privé de ces considérations. Les responsables de chacune des organisations s'assurent du bien être de chacun de leurs joueurs étudiants. Leurs jeunes adultes sont logés, encadrés, équipés et instruits grâce aux allocations de leurs équipes respectives.
Les dernières données confirment que chacun des joueurs nécessitent des déboursés de 30000$ annuellement. On peut admettre que par le passé les traitements accordés à chacun d'eux étaient inéquitables trop souvent. Depuis quelques années, l'institution d'élites du hockey junior, puisque c'est bien de cela qu'il s'agit, a évolué.
Autre constat. La concurrence venant d'ailleurs est féroce pour les meilleurs joueurs. Ce fait laisse aux 3 ligues canadiennes peu d'alternative. Effectivement, je dirais que depuis plus d'une décennie, les organisations s'imposent des progrès indéniables et strictes. En demeurant compétitive et déterminée, chaque équipe améliore leurs chances de recevoir chez-eux les joueurs recrutés, même les meilleurs.
L'association en devenir, dont Georges Laraque est un des promoteurs, suggère que les décideurs ne se comportent pas en bon père de famille. Qu'une
Voilà, la proposition s'installe lentement dans l'opinion, surtout chez les parents de joueurs. Je ne serais pas étonné de leur adhésion. Pour ce qui est des propriétaires de chacune des équipes, un non catégorique. Pour eux, les changements réalisés démontrent qu'ils vont dans le bon sens. Que la gestion des organisations nécessitent déjà des prouesses mathématiques, croissantes et récurrentes.
L'agenda, tel que proposé, oblige les proprios à une réflexion sérieuse. Ils y sont déjà car un nuage opaque recouvre tout le hockey junior Canadien, d'un océan à l'autre, même au-delà. Pour ma part, je suggère une torpille soit, de faire apparaître l'idée d'un ombudsman. Un ombudsman nommé par les gouvernements possédant de la crédibilité auprès de tous les intervenants de notre sport national.
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