La polarisation actuelle chez la Belle favorise fortement le changement. Cette campagne électorale, lancé par le PM, oppose la loi et l'ordre versus le carré rouge ou la rue. Non pas un débat droite gauche ou pire, fédéraliste souverainiste. Ceux-là sont éclypsés.
Cependant, l'écoeurite aigüe de l'électorat est bien réelle. La venue de Duchesneau réactualise le cynisme de la population. Le débat du carré rouge se retrouve donc au second plan. Des partis dominants, un seul est identifié au carré rouge, le PQ.
Les PQuistes mous horripilés par le printemps érables iront en bonne proportion vers la CAQ. Sûrement pas vers un gouvernement aux moeurs douteuses. Les Libéraux mous ébranlés par les moeurs de leur parti iront vers la CAQ. Ceux-ci se tiennent loin des carrés rouges et à plus forte raison, refusent le séparatisme. Au total, ça fait beaucoup de clients...
À mon humble avis, la loi UN de Legault devient le point fort jusqu'à maintenant. Une condition ? Garder l'attention de l'électorat qui a tendance à oublier les Marc Bellemare, les enquêtes de toutes sortes et bien sûr l'hésitation du gouvernement à défendre nos institutions démocratiques.
Petite histoire : en 1972, on a eu droit à la CECO. Sans avoir tué la mafia, l'enquête avait démontré qu'on pouvait l'atteindre, l'ébranler et mettre à jour des stratagèmes. Plusieurs états modernes se sont dotés d'institutions permanentes afin de lutter contre la corruption, qui se modernise. La Commission Charbonneau avec des outils modernes parviendra à une mise à jour, à condition d'éviter certains écarts.
Ceci dit, les premiers sondages consolident les perceptions médiatiques, jusqu'à présent, trônées par le CAQuisme.
Bon ! Tout est possible ; une majorité large ou étroite, des minoritaires enchevêtrés et assurément, une élection à trois. Jusqu'à présent, les gouvernements minoritaires du PLQ et du PQ hantaient la CAQ. Dorénavant, toutes les hantises sont possibles.
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