mercredi 1 août 2012

Élections 2012 !

Surprise, surpris ? J'en doute !


J'écoutais le PM sortant de la Belle attaquer la campagne 2012. La confiance affichée appuie véritablement le slogan retenu "Pour le Québec !" Pour lui, l'économie agit tel un pansement. Cependant, lorsque la blessure recouvre presque tout le corps, là, le blessé devient une poupée grotesque et méconnaissable.

Cette aprem, Jean Charest brossait à son avantage un bilan de 9 années. Rarement aura-t-on vu une gouverne aussi fastidieuse. Six mois en politique, c'est l'éternité... Revenons au printemps ou en politique, hier. Il a maintenu l'étau sur ses ministres, il s'est trainé les pieds pour mieux déclencher des élections à un moment inespéré, la rentrée.


Face à lui, presque tout ce temps, Madame Marois et son parti. Ce clan valse de par les sondages et la bêtise de son caucus. Pire, ils arborent fièrement le carré rouge, symbole d'une certaine violence et plus pernicieux, de la désobéissance civile. C'est ainsi que la chef couchait avec les étudiants sans restriction aucune.

Imaginons le contraire une minute. Ce comportement aurait eu pour effet, de laisser le mouvement étudiant et les leaders syndicaux, sans légitimité politique. Le slogan : À nous de choisir ! Même s'il est court, il n'en est pas moins réducteur d'une situation chaotique. Jean Charest lui demande

"Pourront-ils entrer dans les salles de cours ?"

S'ensuivit la dame bétonnée. Pas entêté, pas obstinée, non, que de la ténacité. N'oublions pas que la dame de béton a été sauvée par un délateur. Je me souviens, janvier 2012, sa popularité devenait si fragile qu'il aura fallu une jambette à Gilles Duceppe. On ne sait pas qui la lui a asséné.


La voie du changement crée du tumulte, de la grogne. Allez, dit-il : "C'est assez, Faut que ça change !" De tous, c'est le plus incisif et le plus critique car sa gouverne s'oppose à un vent de front, la culture syndicale.

Ce parti révisera tout. En priorité , la santé, l'éducation, la réingénierie en quelque sorte d'un état trop lourd. Il devra cependant élaborer une communication plus efficace. Une vulgarisation s'impose. Les forums proposés aux PQ et aux Libéraux vulgariseraient bien sa vision.

Les 35 prochains jours permettront tous les coups. Dans les 125 comtés, le DG s'assurera du processus démocratique tant de fois remis en question. Espérons que ce rendez-vous ne rendra pas plus laide la Belle que j'aime.

À l'horizon, une majorité de siège stabilisera la nation Québécoise sous la loupe de la Commission Charbonneau. Souhaitons-nous le meilleur !
























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