Les grosses familles...

Je me souviens qu'à une certaine époque, des couples souhaitaient concevoir beaucoup d'enfants.

Aujourd'hui, vous en verrez encore des couples avec 6 ou 7 enfants. En 2006, une statistique intéressante confirmait la décroissance ; Au Québec, en 2006, 144 625 familles comptaient 3 enfants, 31 895 en ont 4 et 8 970 en ont 5 ou plus, ce qui ne représente que 4,8 % de toutes les familles de la province. 

Paradoxalement, j'entends des remarques désobligeantes pour ce type familial, aujourd'hui, un phénomène. Une certaine proportion de la population rejette l'idée totalement. Une certaine élite voit d'un mauvais oeil la grosse famille. D'autres reprocheront même les encouragements législatifs favorisant la famille. En ce sens, le Québec politique se confond en la méprisant. Pour preuve, on se targue d'investir massivement dans les garderies, en privant les couples désireux de fonder une famille avec une maman qui reste au foyer. Les Yvettes sont mal vus...

Depuis quelques années je m'intéresse à mes ancêtres. Je n'ai pas de honte à les regarder, de même que leur histoire et d'éprouver une grande fierté à leurs égards. J'irai jusqu'à dire que nos ancêtres subissent une injustice flagrante. Vous saurez que je la regarde, du moins j'essaie, avec des yeux de l'époque. Que la première arrivée de mes ascendants en Nouvelle-France se soit marié à 12 ans avec Claude Bouchard, 26 ans, ne m'irrite pas. Il faut être niaiseux pour comparer ce fait avec la pédophilie actuelle et clamer une perversion quelconque. La ptite Louise Gagné (1642-1721) n'avait rien d'une jeune fille d'aujourd'hui.

Plus près, mes grands-mamans ont eu des grosses familles. La maternelle a subi 18 grossesses et la paternelle, elle a eu 14 enfants. Les deux étaient des femmes de leurs époques et les deux ont accomplis leurs missions.

Ce billet se veut un encouragement aux droits des couples de choisir. Je conçois que la politique des garderies s'impose. Parallèlement, notre société devrait investir aussi dans la famille moderne, celle du libre choix. Perso, j'estime que la famille est l'endroit idéal de croissance à tout être humain.