vendredi 12 juillet 2013

Lac Mégantic IV

L'horrible cataclysme de samedi dernier illustre son actualité quotidienne entre deuil et survie. Depuis ce moment, le monde ferroviaire d'ici cherche à se mettre à l'ombre. Ce spécimen ne pourra se soustraire bien longtemps aux critiques. Le Ministre Denis Lebel aura beau apprécié surévalué son ministère vitesse grand V, ça ne change pas le triste constat de nombreux observateurs. Écoutez, les constats de désuétudes sont si nombreux que notre pays perd de sa grandeur.

Presqu'héroïquement, les premiers bâtisseurs auront mis la seconde moitié du 19ème à construire ce transcontinental d'est en ouest. Il ne faudrait pas oublier les communautés asiatiques pour la main-d'oeuvre à rabais. Globalement, ces voies ont permis le développement coast to coast mais aussi d'un lien voyageur et de fret extraordinaire.

Depuis, ces voies ferroviaires n'appartiennent plus totalement aux canadiens, scusez-le, à la Couronne. La principale critique des analystes se situe là. Nos gouvernements ont été témoin du démantèlements de ce bien onéreux sans aucune vision long terme. La cause, l'érosion du bien proprement dit mixer à la désaffection de la clientèle. On tourne donc la page du transport ferroviaire comme la lecture d'un vulgaire roman.

Ailleurs dans le monde, les états se chargent des infrastructures en imposant des frais d'utilisation et des procédures strictes.


Ce qui vient de se produire pourtant ne doit pas éliminer ce moyen de locomotion. Bien au contraire, il est indispensable comme la Gare ferroviaire patrimoniale logeait jusqu'à samedi, un Bureau Touristique. Bientôt, les gouvernements reverront le portrait global ; les lignes, les procédures, les matières transportées, la quantité, les transporteurs et leurs clients en exigeant une rigueur sans faille. Nous avons une dette envers les victimes de cette tragédie.

On ne peut plus allouer les responsabilités du transport par chemin de fer aux organisations cupides à la recherche de dividende uniquement. Les citoyens de villes et villages exigeront donc de leurs gouvernements une pratique responsable, coast to coast aux prix d'une nationalisation des voies ferrés.

1 commentaire:

  1. Les chemins de fer devraient être entretenus par le gouvernement fédéral. Par contre le fédéral devrait charger une redevance aux compagnies qui circulent sur le chemin de fer pour couvrir ses frais d'entretien. Signé: Normand Taillon.

    RépondreSupprimer