dimanche 28 juillet 2013

La grande noirceur du Québec

Image de 1950 de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec.




De la grande noirceur ?  Franchement, je ne crois pas qu'il faille en faire tout un plat, encore moins une recette.  Avouons, que les cuistots des années tranquilles auront réussis une ratatouille fade, on a qu'à regarder où nous en sommes ?   Une sorte de bankroute de l'élitisme en qui nous avons donné notre chéquier et le nip, juste un peu plus tard.  

Un groupe d'historien (MaTV), avec peine, avouait la rupture générationnelle avec le passé (1945-60), une interruption malheureuse.  Alors qu'on aurait dû y voir une continuité, on a tout simplement invalidé le passé.  Notre passé.  Ici encore, on tend à discréditer un aspect du passé avec un modernisme hautain.

«Faisons l’éloge de ces personnages glorieux qui sont nos ancêtres.»   (Ben Sirac le sage)

Ce gars-là, révélait à sa génération, la notion du respect des gens qui sont passés avant eux.  Ça fait 2400 ans.  De nos jours, on verra un spécialiste de la chose écrire du contenu, comme ici.  On est loin des revendications élitistes ici et plus radicalement revanchardes ici.  

Pire, on tait cette rupture en gardant le cap de la bêtise humaine.  On peut la qualifié d'humaniste, je m'en balance.  À moins que le terme de la bêtise déniche un autre vocable comme la stupidité acharnée.  On aura jeté le bébé, au lieu de remettre l'eau à température.

Un ex-député PQuiste avait débité une phrase qui illustre bien l'opiniâtreté : « on a sorti la religion de nos institutions, on ne la laissera pas rentrer par la porte d'en arrière. »


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