lundi 8 juillet 2013

Lac Mégantic II

Le gaz, quossa donne ?

Moi le premier, mes déplacements sont conditionnés au ¨tinkage¨ de ma corolla. Si j'en ai, je peux aller où je veux. Tout le monde sait ça.

Maintenant, mes lecteurs savent que je fais une fixation au moteur roue. Me traite même d'utopiste errant. Admettez que je n'ai pas attendu l'accident du Lac Mégantic pour fixer chacun de vous sur le thème électrifié.L'une des solutions à l'égard des aléas environnementaux c'est la voiture électrique et l'énergie verte. En 1994, la voiture électrique à Couture (Hydro-Québec) suggérait une solution logique et aussitôt, créait l'engouement.

L'enthousiasme fût de courte durée. Les décideurs ont tôt fait d'exclure la trouvaille. Nous comprendront rapidement que la filière pétrolière n'avait pas dit son dernier mot, ou mieux, adresser une consigne à nos élus. J'entends déjà les grands stratèges de nos économies qualifier l'évolution Couture d'irréaliste.

N'oubliez pas que nos besoins en pétrole, grâce aux évolutions vertes, nous en éloigneraient ?

Le transport bordel...

De un, toutes les villes du Québec ont leurs rails de transport, presque toutes. Deux, ses voies acceptent tous les biens transportables ; du plus au moins terrifiants, dont les matières inflammables. Jasons aujourd'hui pétrole, puisqu'on y est affreusement lié.


Combien de citernes circulent sur les voies de villages et villes pour notre mode de transport préféré ?

Les stats sur le sujet sont multiples. Ce dont on a la certitude, la prédominance de la production pétrolière en provenance du centre de l'Amérique du nord s'accroît. Ce boom pétrolier, qu'on qualifie de nouveau klondike, nommé gaz de schiste, ou shale gas multiplie la quantité de citernes. Depuis cinq ans, cette croissance en transport pétrolier explose.

Pendant tout ce temps, les écolos claironnent l'énergie verte. À nous en lassés, ils réitèrent de toutes les manières que notre planète est en danger. Voilà qu'ils ciblent nos empreintes écologiques, la teste même.

Soulever la question, c'est d'y répondre.

Rendu où nous en sommes, si nos élus de la Belle québécois s'étaient concentrés depuis plus de 20 ans à développer notre indépendance au pétrole, notre mode de transport léger et lourd seraient tout autre.

Mais revenons à nos rails en décrépitude. Hier, ériger pour un transport ¨coast to coast¨, aujourd'hui doit être réévaluer. Souhaitons-nous des lignes de tuyaux d'un océan à l'autre, l'extraction de l'assiette ferroviaire en milieu urbain et une course au développement du transport plus écologique ?

Toutes ces réponses sont bonnes et incontournables. En attendant, on pourrais-tu mettre un conducteur aux véhicules ferroviaires...

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