Le sujet mérite que l'on s'y attarde. Je ne suis pas le seul qui s'y arrête, regardez en Europe et ailleurs dans le monde. Le débat est universel. J'aurai beau y réfléchir et me fixer, ce sera toujours d'une cité protéger. Effectivement, mon lieu proprement dit possède moins de 5% d'immigré. C'est bien peu si on le compare à des grandes cités, plus "cosmopolite" ou pluraliste.
Dans mon patelin, ce sera bien plus l'offensive de la laïcité d'ici, pourtant mal défini, qui s'insurge contre les signes religieux ou ostentatoires. La plus populaire est certes le combat du citoyen face à la prière précédent le conseil municipal. Devant, le maire de ma ville prétend y avoir droit. Il plaide un, la tradition précédent la rencontre des élus. En second, la quasi unanimité de la confession catho autour de la table du conseil et de ses commettants. Trois, un duel plus large, touchant un aspect important de la culture Québécoise.
J'émets ce point de suite car on tend à faire croire que nos libertés cathos, contreviennent indirectement à la Charte des Droits. Qu'ainsi, on avalise des considérations particulières, mieux, qu'on promeut l'injuste deux poids deux mesures. J'y voie bien plus un combat de la déconfessionnalisation, match à finir, des nostalgiques d'une grande noirceur en plein jour.
Je réponds que la pratique religieuse ou les objets religieux ne menacent pas la sécurité et la libre circulation. Convenons par la même occasion que notre identité vaut bien des ententes raisonnables. Imaginez, nos rues, nos villes et villages de même que nos congés fériés répondant à de nouvelles appellations. Ridicule...
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