J'évoque aujourd'hui une manif pas ordinaire. Elle s'est produite à Gaza ; camp moderne de concentration et d'extermination. Elle dénonce l'expulsion massive palestinienne de Cisjordanie par le Tsahal.
La manif regroupait le Fatah et le Hamas. Une première depuis la création du Fatah.
Je sais, je sais qu'ils s'entretuent, même "qu'on s'en fout" diront certain. D'autres rajouteront et "qu'ils restent chez-eux..." Moi, le sujet m'intéresse et m'interpelle.
Les peuples minoritaires, non-reconnus ou banalisés ne méritent pas ce qu'ils subissent. C'est pourquoi, ils s'organisent et s'unissent pour la cause. Le peuple Juif aura avec les siècles appris cette règle de résistance.
Arafat, en 1959, créait le "Mouvement national palestinien de libération" ou le Fatah. Ce mouvement devenait un incontournable interlocuteur. Aux yeux de la planète, il le devenait. En 87, la création du Mouvement de résistance islamique ou le Hamas illustrait l'humeur colérique du Moyen-Orient arabe.
Cette continuité historique suppose que le conflit s'aggrave. Mais aussi, qu'il ne cessera pas. Aussi longtemps que les sionistes règneront sur les territoires occupés de la Palestine, les colonies amplifieront de manière continue ce litige guerrier.
L'arme noirci sur le drapeau du Hamas prend tout son sens et avis à ceux qui crient victoire, les occis se tiennent debout, résistants. À l'opposé, le drapeau sioniste sent le phosphore.
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