samedi 17 avril 2010

Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec

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Les décideurs, j’entends les propriétaires, gouvernent un monde, un univers petit, mais quand même, elle est à eux. Elle n’est pas à un ou à l’autre, mais à eux. C’est pourquoi, tous l’ont confié à quelqu’un qui dit comme eux. Mais comment est-ce possible ? Le Commissaire Gilles Courteau ne promulgue rien, il conduit simplement ce qui a été décidé.

Lorsqu’il a été question d’élargir de 2 clubs, de passer de 16 équipes à 18, cela correspondait à la volonté des proprios. Le montant, ce n’est pas lui qui a convenu de la valeur d’une concession. Un acheteur invétéré ou un vendeur empressé offre mieux qu’acheteur pondéré ou qu’un vendeur patient. Multipliez le nombre d’intéressés, le résultat sera éblouissant.

Lorsque la métropole devenait une priorité pour Gilles Courteau, le Commissaire multiplia tous les efforts pour concrétiser l’option. Etait-ce un vœux de toutes les équipes ? Je le crois, car malgré les embûches historiques, le circuit avait tout à gagner. Les risques, en regard du plus grand marché à l’est canadien, n’étaient que mauvais souvenir. N’oublions pas que ce circuit, à l’heure d’Internet, est une attraction.

Le hockey junior reproduira toujours dans sa structure, la précarité. Dans le monde des affaires, c’est assez rare, tandis que dans ce milieu, c’est une fatalité. Les équipes exhibent des joueurs de passage dans une ville, talentueux ou pas. Au mieux, les jeunes évoluent 3 ou 4 ans. C’est ce qui oblige les équipent à relever des défis financiers importants grâce au public et à la population locale. De plus, d’autres difficultés s’annoncent.

De quelles difficultés parlons-nous ici ? Les bourses d’études, les cours, les programmes d’enseignements, les voyages, les divisions, le repêchage des jeunes québécois, ailleurs au canada, aux Etats-Unis, les européens, la sécurité des joueurs et des équipes, les médias, le médical, les officiers dans les comités, les amendes, les suspensions, l’arbitrage, les crises internes, les compensations aux équipes éloignées, les compensations aux joueurs, le salaire aux joueurs, etc… Tout cela, c’est de la politique interne à encadrer, baliser et réglementer.

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