Depuis ce mercredi, dit Mercredi des Cendres, j'appuie ma démarche de conversion grâce à la prière, à l'aumône et au jeûne. J'écris cela en sachant très bien que pour la plupart d'entre nous, c'est d'une autre époque ou pire, du vide et que de pertes de temps. Bon, ceci dit, donnez-moi la chance de préciser ma pensée.
Aussi, j'ai écouté le film, "des Hommes et des Dieux". Ces hommes, dont parle le film, sont des moines trapistes enracinés avec une communauté Algérienne musulmane. Ils habitent un monastère, se nourrissent des fruits de la terre en partageant leurs avoirs et leurs bons soins avec les gens de ce village. Un drame émouvant, non seulement pour la conclusion, mais bien plus pour le simple partage du quotidien et de la réciprocité des moines avec la population indigène. Ce fait, toute une inspiration pour moi.
À mon avis, la prière et l'insistance que je porte à l'attention de ce Dieu, ne peut qu'être un apport à ma petite société. De même, mes prières consolident ma démarche de conversion envers elle.
L'aumône ou la compassion que j'adresse à mes vis-à-vis, d'où qu'ils soient, s'accomplit avec ce que je vis de réalité. Mes émotions conditionnent trop souvent mes actions. Ma conversion possible se situe à ce niveau.
Le jeûne, la retenue et la modestie me permettra d'atteindre un équilibre salutaire, à me libérer de mes conditionnements. Oui, la surenchère de l'avoir ne représente pas une priorité pour moi. Ce sera plutôt le paraître et la reconnaissance, le plus pernicieux.
Alors, c'est par ces attitudes que j'entreprends cette quarantaine jusqu'à Pâques, qu'on appelle le Carême, encore aujourd'hui.
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