dimanche 6 mars 2011

L'Interculturalisme à la Bouchard... "clic"

J'ai écouté l'entretien de Monsieur Gérald Bouchard à l'émission de Christianne Charette. Mon topo se réfère à une définition du peuple Québécois. Écoutez l'entrevue de quelques minutes placé en lien au titre pour mieux comprendre mon approche citoyenne.

L'interculturalisme de Monsieur Gérard Bouchard repose sur des principes, ayant comme base spécifique, la culture de la majorité Québécoise. Le dogme de l'interculturalisme, selon le citoyen Bouchard, répond à des qualités laïques ou de laïcités. Comment exclure, au nom de la laïcité, l'empreinte civile catholique de ce débat ? Je serais prêt à appuyer une législation qui définirait mon identité de catholique français ou encore français catholique, au choix.

Pourquoi ?

Cette loi devrait s'écarter du cas par cas, dit-il, en replaçant la culture de la majorité française, tout en omettant la culture catholique ? L'identité française-catholique doit être citée sinon le peuple Québécois perd un aspect important de son identité.

Ne nous égarons pas, le catholicisme ne peut et ne doit pas être exclus d'une loi visant l'interculturalisme. De par notre histoire, incluant les chapitres heureux et moins heureux, notre identité est indissociable du catholicisme. Le paysage de nos cités et villes ne le renie pas. Même l'hymne canadienne française le confirme à haute voix, sachons donc "porter cette croix" par la "foi trempée".

Les pratiques civils, même si la pratique religieuse décroît, portent les reliquats du religieux. Oui, on voudrait nous faire croire, ou comme des oies sont gavés, que l'espace public en serait exempté. Pourquoi alors ne pas établir une loi cadre accordant au catholicisme français son caractère indéniable et profond ? Au nom de la laïcité athéiste ? Cette laïcité en guerre contre tout ce qu'il y a de religiosité en nous, même historique ? Le citoyen Bouchard, qui entreprend le combat de l'affirmation identitaire, en omettant le catholicisme du citoyen de souche, abandonne un aspect indéniable.

Pour le reste, le citoyen Bouchard vante la tenue d'un symposium. Je l'invite donc à placer l'aspect catholique au centre, comme la langue française. Oui, notre identité est menacée, au fait les deux le sont, et cela m'inquiète aussi. Elles sont en danger bien plus par nous citoyens québécois que par les cultures venues d'ailleurs. Il n'en tient qu'au peuple Québécois de se l'accaparer en précisant le catholicisme de notre identité personnelle française. Cette identité-là, persistance de la conscience ou de l'inconscience, nous appartient. Précisons-là plutôt, non pas en l'évitant volontairement du cadre québécois.

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