Il suffit de regarder un enfant insistant devant ses parents pour mieux comprendre. La réponse que recevra l'enfant conditionnera toutes ses demandes futures. Vous savez, la prière c'est ça. Imaginons maintenant que l'enfant ne soit plus seul. Imaginons-le avec ses frères ou ses soeurs devant ces mêmes parents ; ce désir commun devient plus important.
Le Maire Jean Tremblay, lorsqu'il récite cette prière tant contestée, il n'est pas seul. Il a tout le conseil en union avec lui. En apparence, mais aussi dans les faits. Oui, je me disais au début de cette saga, ce qu'il est têtu... Je faisais erreur. J'entendais l'Abbé Gravel et lu l'Abbé Rainville citer Matthieu ; "quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites ... " Encore là, ils erraient.
Monsieur Simoneau, lorsqu'il s'insurge avec d'autres, est dans son droit. Cependant, il ne peut contester ce droit démocratique de précéder une assemblée constituante d'un souhait du conseil municipal élu. De même, le Conseil ne fait pas preuve d'entêtement puisque, comme croyant, une prière commune est plus puissante. Ce rituel de croyants éclaire les élus dans leurs discussions. Pour des croyants bien sûr.
Pour les deux prêtres édifiant l'hypocrisie de l'ensemble des élus, je leurs citerai Matthieu mais plus loin dans son évangile qui dit précisément qu'à plusieurs, la demande est plus puissante. Pour ce qui est de la neutralité du rituel dans l'espace public, elle se conforme à l'ordre du jour des décideurs.
Cela va a l'encontre de la charte et du caractère laïc de l'état. La démarche de ton maire est vouée a l'échec. Tant d'énergie et d'argent gaspillé...
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