Je voudrais d'abord féliciter Mgr. Lacroix pour sa nomination. Aussi lui dire qu'il peut compter sur mon appui par ma prière. Je dis cela parce que je sais que ma prière peut assister le prince de l'Église d'ici.
Vous savez tous que les circonstances actuelles n'ont jamais été aussi délicates. Le portrait générale de l'Église n'est pas simple et de facto, celui des églises, non plus.
Je laisserai là, pour l'instant, celui des églises patrimoniales. J'insisterai en tout premier lieu non pas sur le célibat des prêtres mais des comportements sexuels. J'attaque de front ce sujet puisqu'il ne se passe pas une journée sans qu'on y fasse allusion via le scandale de la pédophilie. Le dernier en liste souligne les poursuites assignées à des officiers de l'Église.
J'aurais une question à diriger au nouvel archevêque de Québec. Monseigneur, protégez-vous des religieux ou d'autres personnes qui auraient commis par le passé d'actes pédophiles, qui relèvent plus de la perversité que du religieux ? Si oui, sauriez-vous les placer sous enquête, si ce n'est déjà fait, afin qu'ils répondent de leurs actes ?
Je pose cette question puisqu'elle affecte l'Église insidieusement. Vous savez, je possède beaucoup d'amis religieux et je n'en connais pas qui se livre à la pédophilie. Pour leur intégrité, en tant qu'individu, ce serait important.
Changeons de sujet. Vous logez à proximité de notre parlement. Pourriez-vous inviter le gouvernement québécois à légiférer à propos de notre culture identitaire. Oui, la langue est au centre de notre identité mais nous nous devons de réitérer que la foi religieuse l'est tout autant. Les personnalités qualifiées ont tendance à oublier ce fait qui appartient pourtant à notre histoire.
Je m'arrêterai là pour l'instant. En tant que catho, je n'ai pas besoin d'insister car je sais que l'actualité abordera mes questionnements. Je prie déjà pour que vous puissiez trouver la force de relever l'Église dans ces situations.
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