Autrefois, les élections se limitaient à la bipartite, telle une voie ferrée. Les tempêtes électorales survenaient des bleus, soient des rouges. C'était ainsi dans les cités et villages d'antan. De plus, les médias intimidaient peu et les paparazzis alors, ailleurs. Chacun possédait son analyse politique, ses analystes de service. Même les politiciens assimilaient relativement bien les aléas électoraux.
Tout ça, rien à voir avec 2012. Aujourd'hui ? Une période électorale provinciale, c'est un grand boulevard à 6 voies, aux grandes heures de pointe bouchonnées, sous des intempéries incessantes et la hâte ponctuelle. Certains roulent bien, à tour de rôle, des ratés.
Ce dernier 35 jours ne me fait pas mentir, on en conviendra. Tous les candidats, les chefs spécialement, méritent notre respect. Tous possèdent une bonne santé et un courage indéniable ; sans cela, terminé.
Lorsque les bus aux couleurs des partis prennent la route, c'est au quart de tour. Néanmoins, le trajet planifié comporte des surprises ; bosses, trous, virages et au terminus, des microphones indiscrets si ce n'est des silences évocateurs.
Là, les derniers milles. Le sprint des organisations sérieuses, faire sortir le vote, maintenant. N'oublions pas les pointages de tout un chacun. Tous le disent que ce sera serré et ce, dans plusieurs comtés ; une quarantaine...
Allez voter merde !
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