mardi 18 septembre 2012

Disons que je suis un fan du ...

J'aime le hockey.

Un fan du Canadien ?

Non ! Je n'en suis pas un. Du hockey junior oui, mais des pros, non. Je m'explique.

J'ai assisté à deux matchs des Glorieux ; un, à l'ancien Forum (1971) et un autre, au Bell (2010). Éblouis encore, je me souviens du premier. Un don de Gaston (Pepsi). C'était contre les Hawks avec Bobby Hull. Score final, 1 à 1.

L'autre, un show hors glace contre Toronto, perdu 5 à 2. Cadeau du Fond de Solidarité de la FTQ. Mon fils Yannick m'accompagnait.

Alors, disons que j'en suis un, je veux dire, un fan, un vrai. Je me serais démené plus que ça. Oui, je les regarde à la TV, mais bien moins depuis l'ère Gainey (2003). Regardez, je ne m'affiche pas au gilet Habs "bleublancrouge". Un vrai fan a une équipe, ses couleurs, une tuque, un pyjama genre.

Mais, disons que j'en suis un. Je suis en colère de voir des rivaux avec la même couleur de gilet, se confronter. J'imagine un éleveur bouder ses vaches. Ça ni queue ni tête hein ? Molson contre Cole, ou Price, c'est louche non ?

Moi, je veux voir les gars de mon équipe à leur place. Bergevin et Therrien qui mènent, et les autres, tel un bataillon au fond, tous pour les Glorieux. C'est là ma déception. Là j'observe tous les déserteurs de la cause "HOCKEY" faire mer et monde pour porter des patins pour du fric. Des mercenaires ? Oui !



Moi, le fan, je le suis inconditionnellement ou presque. Je les défends contre vents et marées. Eux, ils me disent : " Heille bonhomme, tu fais quoi là, le clown ! On est pas le Père Noël ! Nous c'est le fric ! Après, même pas toi."

Parenthèse : l'arrivée de Bergevin, un ancien Sags, a rehaussé mon intérêt. Malheureusement pour lui ou pour moi, l'arrêt des activités m'impose un regard critique. Je n'aime pas qu'on utilise des termes impropres à la situation. Un lock-out ? Allons, c'est un bris de contrat entre des pigistes et des producteurs de show. Vouloir assimiler les activités sportives professionnelles à ceux du travail ordinaire, c'est pas correct. Je les referme.

L'éleveur de mon équipe, c'est Molson. Son cheptel ? C'est l'organisation à fric que j'observe aux guichets ; la bière à fric, les toustous déguisés, la revue, la malbouffe avec ketchupmoutarde, la pub blingbling, ses droits de télé, etc... Son troupeau, j'en suis comme tous les fans du "bleublancrouge".

Les joueurs ? Des pis de vaches ! De vaches trop grasses pour donner du lait 2%.

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