lundi 3 septembre 2012

- 24 heures !


Enfin, demain soir, à cette heure, j'espère un résultat majoritaire. À mon humble avis, cette élection marquera l'histoire.

Tout ça me rappelle l'enjeu électoral de 1976. L'élection du Parti Québécois, sous René Lévesque, avait provoqué un remue-ménage extraordinaire. Dès les lendemain de ce choix, des bureaux chefs ont fait leurs valises et laissés derrière eux, un peuple français en devenir, plus fier que la veille, déterminé et courageux.

Demain, je verrais bien le parti de la coalition prendre les commandes. Comme en 1976. Les motifs ne manquent pas.

Un ; la corruption et la désinvolture ont atteint des niveaux révoltants. Les nombreuses contestations improvisées le démontrent.

Deux ; les constats récurrents en santé et en éducation révèlent une telle bureaucratie, que seul un virage radical conduira à des résultats. Après l'avoir fabriqué, les technocrates, bien rémunérés d'ailleurs, obstruent toutes améliorations potentielles.

Trois ; l'économie chancelante nous réserve des surprises désagréables. On ne doit pas toujours reportés les coûts de nos progrès sociaux vers l'avant. Sans changement véritable, l'appauvrissement de la classe moyenne risque fort de bousculer certaines de nos structures, je le répète, trop gourmande.

Quatre ; on peut, dans ces circonstances fragiles, porter toutes nos énergies vers la gouvernance. Ensuite, privilégié un statu quo d'une province canadienne menacée de l'intérieur.

J'ai hâte de me rendre aux urnes. De ce fait, j'accomplirai l'un des gestes les plus signifiants de notre démocratie.

Que la démocratie l'emporte...

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