lundi 3 septembre 2012

Les centrales syndicales.

J'invite tous les citoyens à prendre connaissance du document en trois épisodes, intitulé Le "Vrai syndicalisme". Les trois totalisent moins d'une demi-heure.





Les trois montrent René Lévesque en 1965 alors ministre des richesses naturelles. L'orateur Libéral explique ici l'incontournable avenue du syndicalisme et des grandes centrales.

Ceci dit, les grandes centrales sont devenues, quarante années plus tard, des organismes puissants. Pour exemple ; la centrale FTQ regroupe 600000 travailleurs, la CSN, 300000 et la CSQ, 193000, pour ne mentionner que celles-là. Toutes doivent se soumettre aux Code du travail Québécois.

Ces regroupements voient à la défense des travailleurs grâce à leurs permanences. Devenues riches, ces acteurs importants captent l'attention et dictent leurs façons de voir par leurs présidents. Ce sont des acteurs politiques directes. Maintenant, un scrutateur indépendant pourrait avoir le droit d'étudier chacun des organismes syndicaux, même les états financiers.

Pour leur objectivité, les discours de chacun doivent être analysés à la pièce. Sans consultation de leurs bases, trop souvent, les centrales imposeront leurs voix en leurs noms. Les revendications sociales, les appuis directes et leurs positions sur l'échiquier politique méritent qu'on s'y attarde.

Cependant, il reviendra aux élus, le gouvernement proprement dit, à départager les problématiques en les balisant. Lui seule détient les rennes du pouvoir. Comme Lévesque le dit, l'exagération doit être balisé. Dans sa gouverne, les élus protègent à la fois la société et les organisations ouvrières.

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