Le mot commission me remémore ce que ma mère me disait des fois : " Alain, vient ici. Maman aurait une commission à te demander. J'ai besoin de savon pour laver le linge. J'en ai pu. Va chez Grand-maman ..."
Monsieur Bastarache, à un tarif différent, conduit la Commission Bastarache. La session d'hier a permis à un avocat de s'exprimer. L'avocat du Barreau, face aux objections répété de l'avocate du Gouvernement, Madame Suzanne Côté, Maître Pierre Bourque a demandé au commissaire de la commission d'être souple et de donner un peu de lousse à l'avocat de Bellemare.
Pour le moins, je peux conclure que le sentier de Maître Bellemare se rétrécit. Pourquoi ?
C'est que le gusse de Québec a perdu de sa crédibilité. Les deux témoins d'hier, Tétrault et Gagnon, ont farci le dindon. Le dindon étant les conclusions de la dite commission. Plusieurs tirades des deux témoins auront préparé la mixture à farce.
Le ministre disparaissait et donnait des entrevues sans préavis à son attaché de presse. Celui-ci a nié et contredit le témoignage de son ex-patron sur bien des points. Le chef de cabinet à la justice lors du mandat de Bellemare a lui aussi varlopé le témoignage de son ex. Gagnon a aussi prétendu que la réalité dans un cabinet de trois avocats n'est pas de même envergure que le Ministère de la Justice du Québec ; budget 600$ millions et 3500 employés.
Je donne ici un avis. Les deux témoignages qui farcissaient le dindon, eussent été d'une cohésion tellement coordonné, que le PM s'en régalât goulûment. Non mais, mon scepticisme est flagrant, je le sais, chu pas une dinde, mais les deux témoins sont encore liés étroitement un au parti et l'autre, au gouvernement.
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