lundi 6 septembre 2010

L'euthanasie et le sacré.

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La dignité humaine se prête à bien des allusions. Je vous avertis, elles sont rarement valables, pour ne pas dire jamais. Peut-on élargir nos gestes de fin de vie à la grandeur d’âme de l’un et des autres ?

Je ne veux pas et ne le crois pas.

Parallèlement, le débat tordu du droit à l’avortement prête dorénavant à tous les réflexes aux fins fœtales. Tellement qu’on en est à son exécution, au moindre prétexte, sans questionnement. Pardonnez-moi, mais saviez-vous que le fœtus ressent la douleur ?

Le débat qui s’ouvre ici, tant qu’à la dignité humaine, me semble bien mal parti. En livrant les débuts de vie à des règles subjectives, imaginons la dignité humaine des individus vulnérables et délaissés. Vite l’euthanasie afin d'éviter l'agonie.

Imaginez, notre système universel ne paie même pas les couches. On compte le nombre de douches hebdomadaire qu’a droit un patient déjà trop onéreux. On se situe là bien loin de la dignité. Vite l’euthanasie à la couteuse agonie.

Les discussions qui s’ouvrent donnent une idée où cela nous conduira sur le plancher des vaches. Les gens n’aiment pas souffrir dans nos sociétés étriquées de l’essentiel, alors, cessons la vie. Bientôt, le débat deviendra inutile, l’eugéniste l’emportera.

Je suis partisan des remises à niveau puisque nous en avons les moyens. Attribuons aux êtres l’importance qu’ils ont, à son aspect sacré. Nos sociétés riches ouvrent toutes grandes leurs goussets à la militarisation et sous quels chefs, la sécurité. Sécurisons donc la vie humaine dont on parle.

4 commentaires:

  1. et les jeunes soldats qu'on envoie tuer à la guerre, leur vie est sacrée?
    certaines vies sont plus sacrées que d'autres...
    celles des riches, des bourgeois, des "nantis"
    qui envoient volontiers à la guerre les fils des autres, mais pas les leurs...
    qui empêche les pauvres de mourir de faim, de soif, de froid, lorsqu'ils vivent dans la rue?
    quelques associations, mais pas les gouvernants...
    leur vie n'est pas sacrée, sinon, il n'y aurait plus personne sans logement, sans vêtements, sans nourriture...
    la souffrance passagère, inhérente à la vie, compensée par des joies et des plaisirs, oui, on l'accepte,ce qui ne dispense pas d'essayer de la soulager
    la souffrance terminale du mourant, elle n'est plus compensée par rien, que l'espoir de la mort salvatrice, alors laissons chacun en juger:
    celui là préfère la souffrance, pourquoi pas?l'autre préfère une mort douce, est-ce un crime? non, bien entendu
    alors que chacun s'exprime, (directives anticipées légales), et dise s'il préfère, lorsqu'il sera en train de mourir, une mort douce et rapide, ou une longue agonie douloureuse, et restons le choix de chacun, aidons celui qui ne veut PLUS souffrir, et accompagnons l'autre dans son choix différent.

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  2. l'agonie commence quand et la souffrance, à son seuil ?

    Encore un libre choix, l'anarchie ou le suicide entériné.

    ce n'est pas tellement prometteur ?

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  3. Le discernement fait telllement défaut chez plusieurs,.. que je suis fort inquiet. Quand je vois les miilliers d'avortement chaque année au Québec, lorsqu'un petit à naître va déranger nos habitudes. C'est alors le choix facile pour plusieurs. Alors pour nos gens âgés, malades, une fois l'habitude ancrée dans les moeurs de la masse, est-ce que nous choisirons aussi cette voie facile, pas besoin de son avis, assommé qu'il est par sa médication, vite piquons-le. Et quel tentation s'il y a héritage en vue. L'acharnement thérapeutique, non, les soins palliatifs, oui, mais l'euthanasie, j'ai peur, où s'arrêtera-ton?

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  4. durant l'agonie ?

    Ano a raison, où ?

    Un être aura se droit celui de mettre fin à une vie qui le conduit nulle part.

    C'est de même attribuer à un système perfectible déjà bien des responsabilités ou plutôt, des décisions contraire à sa mission.

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