mercredi 19 septembre 2007

19/09/2007.

Ce soir, des gens du territoire Saguenéen, Jeanois et d’ailleurs témoignent de ce qu’ils sont, de ce qu’ils vivent et de ce qu’ils ne veulent pas vivre. J’en ressens beaucoup d’émoi, ne serait-ce que d’entendre l’intégrité. La culture étant ce qu’elle est, se cache et ne s’éteint jamais. J’admets que les mots dévoilés par les intervenants expriment peu de la culture Québécoise mais en cherchant un peu, elle s’éveille.

3 commentaires:

  1. Je ne sais pas si c'est parce que je suis Montréalais d'adoption mais je ne sens aucune passion ou engoûment entourant la commission. Pour moi, c'est un dossier reglé et rien n'arrêtera la fatalité du destin.

    J'ai grandi entouré d'immigrants, j'en vois plein à la télévision, j'ai étudié avec des immigrants, je travaille avec des immigrants et je me suis chicaqné et battu avec des immigrants. Si je fais la somme de tout celà, je considère qu'il n'y a pas de problème avec l'intégration des immigrants. Évidemment, ces immigrants se retrouvent dans une écrasante majorité dans notre région.

    Je comprend que certains vivants hors des grands centres se sentent menacés. Mon feeling actuel est que la commission sert davantage d'exutoire, d'echappatoire à une minorité/majorité qui a peur de ce qui vient, c'est-à-dire un Québec hétérogène, multiculturel et bilingue. C'est bien dommage et je comprend ces craintes mais c'est la vie. Freiner l'immigration aurait des conséquences encore pire...

    RépondreSupprimer
  2. Je ne crois pas qu'il faille omettre les moyens de réagir par des mesures sensés. La loi 101 l'a fait et le relâchement des dernières années pour son application n'aide vraiment personne. Un peu de rigueur.

    RépondreSupprimer
  3. Je trouve que la raison d'être de cette commission, l'encadrement des accomodements raisonnables, a passablement cedé le haut du pavé à une procession de doléances en rapport à toute la question de l'immigration. Il me semble que se succèdent à la tribune des gens qui ont peur de l'étranger et qu'on ne parle pas vraiment d'accomodements raisonnables...

    RépondreSupprimer