Foglia ou Mailloux ont tous les deux la rage sur le bord des lèvres. L’humour pas trop loin, les Pierre jonglent avec et la transforme en ridicule qui ne tue pas et ça tout le monde le sait. Les deux, en passant par le royaume des bleuets, ignorent que ce qu’ils sont devenus, n’a rien à voir avec ce qu’ils ont hérité ici bas. Ils n’ont pas que cela en commun, ils ont bénéficié du baptême catho, car ils en sont. Pour moi, un catho, cela explique tout. Jean le baptiste, le chroniqueur de la Bonne Nouvelle catho, fût le premier à le reconnaître, au surplus, à annoncer le Sauveur catho. Souvenez-vous ; "Celui qui vient est le prophète et je ne suis pas digne de lui attacher ses sandales etc…" Même en l’étêtant, l’histoire prouvera la pertinence de sa chronique ultime.
Le premier, Foglia, s’agite partout sur la terre, peu après sa maman Ambrosina et Carlo son paternel. Puis après avoir tout fait, même du vélo, il écrit des chroniques savoureuses que tout le monde lit. D’où lui sort tout ce talent, ses inspirations vous croyez, de lui ? Allons donc. D’accord, il rechignait même sur le lait maternel, mais ce sera là tout de même une vulnérabilité qui le rend si intéressant. Sa reconnaissance du créateur viendra, non par sa chronique, mais dans l’intimité.
Fils de fermier, le second jure à chaque coup. Tendez l’hameçon et il vous forniquera un texte d’injure comme un hyène en rut ricanant. Lui aussi ignore Celui qui le transforme à chaque jour. J’admets, il est lent à le reconnaître mais il faut ce qu’il faut. Pourtant, toutes les blessures subies l’ont souvent ramené là où Il niche. Ce sera lors de ses analyses bonnes franquettes que je saisirai que lui aussi, tel un mal voyant sur un vélo stationnaire essaie de garder la forme.
En passant, à l'approche d'une montagne, elle se fait plus énorme. N'empêche, elle cache tant d'évidence de l'autre versant. Ce que l'on voit cache tant d'éloquence.