À la messe de Noël, on devait être 300. La plupart habillé en propre, cérémonieux et avec un, "un-je-ne-sais-quoi ?" au visage.
Pour ma part, j'étais vêtu en semaine comme on dit. À la fois tristounet et joyeux. Triste de ne pas être avec toute ma petite famille, un peu affligé par le départ du fils de mes voisins Denise et Normand, Rémi le Bon. Joyeux d'être de la fête, celle de l'Enfant mais aussi d'avoir près de moi, mon plus jeune fils Yannick et bien sûr mon épouse, Lyn.
Dire qu'un nouveau né, un bébé, nous réunit encore aujourd'hui. Bien sûr qu'autour de moi, il y avait des enfants, des ados et des adultes, tous différents mais rassemblés autour de l'Avènement. Un évènement simple, avec un rituel habituel, pourtant plein de mystère encore pour moi. On a pris le temps ensemble de réfléchir sur les mots amour et réconfort.
Dire aussi qu'à travers la planète, le même enfant, l'Emmanuel se présente, plein de vie, porteur d'espoir.
La crèche que j'affiche est celle de l'église où j'étais. Je lui ressemble. Elle m'apparaît pleine de candeur, fragile et franche.
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