vendredi 20 mai 2011

Politique moderne 101.


Avec la dernière course aux urnes, Fédé celle-là, je me rends bien compte que la politique, c'est pas jojo. J'ai vu des candidats travailler comme des dingues de l'aube à tard la nuit. Tout cet horaire afin de séduire l'électorat, qui, trop souvent s'en contre-fiche.

Trente-cinq jours, du cri du coq à la fermeture des locaux, "débriefing" oblige ; "attention à ça, dit pas ça, ça, n'en parle pas, habille-toi comme ça, t'as pas d'allure des fois... " J'imagine que c'est ce genre de remise en situation.

Lorsque vous vous tapez des serrages de mains photogéniques, tout peut se produire. Durant un porte en porte systématique, les centres d'achat bref, plus y a de monde, plus c'est rentable, toutes les cocasseries s'entassent, c'est sûr (3 fois).

Ajoutez à cela, des déplacements dans le compté, les débats dans l'adversité, tout ça, dans la bonne humeur, sourire détendu. C'est obligé le sourire, si t'es en rogne, la chute des voix.

Là, je cite un nom ; Carol Néron dans Chicoutimi-le-Fjord. C'est un candidat avec un potentiel certain, ministrable, un gagnant. De plus, il bénéficie d'appui incontestable. Et un autre, Robert Bouchard, que je reconnais comme un marathonien électoral. Résultat, troisième dans le cas Néron et second pour Bouchard ? On dit emporté par la vague Orange, avec un o majuscule.

Ah, tout le monde s'étonnait ?

Constat. La politique moderne, c'est sérieux. Les élus doivent être allumé à chaque instant et soigné. De plus, l'élu, surtout lui, doit trainer un passé irréprochable en tout point. À la première gaffe, tiens-toi ! Non la politique moderne, ne peut-être qu'arrangé et stratège.

La politique moderne n'est pas fait pour les gens ordinaires. Je le constate trop souvent. Voilà pourquoi, nos sociétés doivent revendiquer une saine normalisation. Vous saurez que la simplicité volontaire ne rassemble pas les gens sans discernement et il en faut. Sans une attitude "ordinaire" qui de nous tendra vers l'engagement politique.

C'est pourtant simple. Le vent Orange qui souffle sur Ottawa n'est pas banal. Soyons tous indulgents. À l'opposition, le clan Jack fera des bourdes. On se rendra vite compte que ce ne sont pas des férus stratèges. Ce sont des Verts.

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