vendredi 13 août 2010

vendredi treize, bof...

Ce duo ne m'atteignait pas jusqu'en ce jour du 13 août 2010. Toute la semaine, je m'étais résigné à rouler jusqu'à Québec dès mes livraisons terminées. Cependant, je me récompensais par un aller-retour ou un voyage sans ch....comme on dit.

Tout a été bousillé dès la huitième heure du matin. Pendant que je m'affairais à remplir le camion bleublanc, des esprits tortueux changeaient mon itinéraire en labyrinthe et, non non non, à le repousser à dimanche.

Avant de poursuivre ce topo, moi et ma conjointe avons eu un juillet occupé et un début d'août, infernal. Vous le savez tous, ma compagne de vie subit dans son corps les va-et-vient. Moi, je suis au boulot depuis le 2, pas ma conjointe. Un peu de stress, et son calendrier se transforme en mèche courte lié à une charge migraineuse.

Une migraine, au cas où vous l'ignoreriez, se camoufle et chez-elle, rien n'y paraît. C'est ainsi et ceux qui veulent éluder ce trait qui lui est bien personnel, nie l'intelligence de ses docs et de son historique médical. Ajoutez à cet étrier inconfortable, une maladie appelée fibromyalgie.

Cette jeune maladie, reconnu depuis peu, affecte de manière chronique le ou la patiente. Les inflammations ne se voient pas, c'est comme ça et ceux qui nient ce fait, recyclez-vous.

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J'avais pas terminé :

Pour faire image, son doc m'avait mis au parfum pour éloigner tout scepticisme souvent malveillant.

" Ton épouse dit-il, lorsqu'elle se retrouve dans un groupe convivial au déjeuner, disons à 8 heures du mat, à dix heures, sa journée est terminée. À partir de ce moment-là, elle doit puiser dans ce qui lui reste d'énergie... "

Elle, la première, aime rencontrer la famille, les amis, même en sachant fort bien qu'elle devra laisser de sa qualité de vie. Lorsqu'un spécialiste de la santé l'interroge, " comment faites-vous pour continuer à vivre ? ". Et elle de répondre, " j'accepte grâce à la Prière ".

Dorénavant, plus personne ne viendra menacer ce qui lui reste de dignité. Elle est prête à assumer ses rôles, que les visiteurs acceptent le leur, celui de visiteur, non celui de bourreau aux mains propres.

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