samedi 16 janvier 2010

Commission des Relations de Travail du Québec.

Lundi, je plaiderai pour la cause d'une centaine de collègues regroupés dans 3 entreprises différentes. Ceux-ci sont dans le secteur du verre scellée ou de la coupe du verre. Depuis une dizaine d'année, ces travailleurs se sont associés officiellement à deux syndicats.

L'adage qui dit "diviser pour mieux régner" s'applique totalement à notre historique. C'est que depuis l'abolition (1997-2000) du Comité Paritaire du Verre Plat, ce secteur d'affaire a subit une séparation. En gros, cette scission impose et peut créer deux accréditations dans le même établissement.

Alors ça nous donne ceci ; les secteurs de la construction ou l'extérieur et celui de l'industrie, l'intérieur. Le secteur intérieur bénéficient de la sécurité d'emploi. Pour l'extérieur, non. Ce même secteur d'affaire est assujetti à une loi provinciale, celle de la CCQ. Plus nombreux sur le territoire Québécois, ces salariés ont haussés leurs revenus de beaucoup sans pour autant bénéficier d'une stabilité d'emploi. Ce phénomène se répercute dans les entreprises regroupant les 2 activités. Revenons à mon sujet principal.

Le premier syndicat est une union américaine dont nous avions un service relativement satisfaisant. Elle a même des liens étroits avec l'une des grandes centrales de chez-nous. La première convention est un contrat de 5 ans. Donc entre 2000 et 2005, la première entente négocié fût correcte, malgré la hausse des écarts monétaires entre compagnons de travail.

Lors de la période de maraudage, fin 2004, nous avons adhéré pour un syndicat du Québec. Le premier motif de ce changement était d'arrêter nos obligations financières envers l'union étrangère. Tout cela en conservant un lien avec la grande centrale Québécoise.

Deux représentants de la métropole planifieront les changements. Ils nous représentent depuis longtemps et comme nous les connaissons, nous leurs confions cette transition facilement. La nouvelle adhésion s'effectue rapidement. C'est ce que nous croyons, jusqu'à ce que la Commission des Relations de Travail annule l'accréditation de notre unité. La raison ? Parce qu'on avait omis de nous charger 2$ au moment de la signature de nos cartes d'adhésion.

Les deux autres unités régionales recevront leurs accréditations. La nôtre deviendra officielle quelques jours plus tard. Alors, nous nous retrouvons avec les mêmes représentants, et une appellation modifiée par un mot. C'est ainsi que nous entreprenons les prochaines négos en mai 2005, sans convention depuis mars. Elle sera signé en juin.

Lors des réunions syndicales, je demande une réunion générale afin d'étudier les statuts et règlements de notre syndicat mais aussi de scruter les états financiers. De promesses en promesses, le temps passent, les actions ne suivent pas les promesses.

Puis ce sera la tutelle exigée par la Régie des Rentes du Québec (RRQ). Rapidement, nos représentants créent un compte et transfert nos sommes à la satisfaction de la RRQ. Mes démarches à ce niveau auprès de 2 institutions (CRT-RRQ) restent vaines.

Nos représentants modifient leurs fonctionnements. En cours de mandat, ils nous imposent un contrat de service avec un autre syndicat, la Fraternité Indépendante des Travailleurs Industriels ou la FITI. Elle aussi liée à la grande centrale. Notre agent d'affaire d'alors, devient un de leur agent.

En 2009, la période de maraudage arrive et le magasinage aussi. Plusieurs possibilités nous sont offertes. Il ne faut pas perdre de vue les priorités de notre unité ; les avantages sociaux et le pouvoir de notre accréditation. Quatre syndicats sont sur la table. Nous arrêtons notre choix avec le syndicat étranger.

Depuis, c'est la guerre. Un conflit entre les travailleurs nouvellement accrédités selon la règle de l'art, la FITI et ses représentations, en l'absence des 2 anciens dirigeants et le flou des sommes monétaires accumulées. Mon plaidoyer sera important et surtout, il ne faudrait pas qu'il sombre dans la confusion. Ma défense repose sur mes ou nos droits au travers ce "melting pot" de délégation plus ou moins légitime. Pour leur légalité, je m'adresse à la commission.

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